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Le Journal d'Abou Naddara = Abū Naẓẓāra = The Man with the Glasses = garīdat abī naẓẓāra = The Journal of the Man with the Glasses = Journal Oriental Illustré — Paris, 1887

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L’ÉDITEUR AU PUBLIC

Un grand nombre de nos lecteurs et de nos amis, après avoir lu Y Abou Naddara, en font circuler les numéros parmi leurs
connaissances afin de propager les idées qu’il défend. La plupart de ces exemplaires isolés, après avoir passé de mains en mains,
sont perdus pour eux. Beaucoup, cependant, tiendraient à les conserver, et ils nous ont bien des fois témoigné le désir d’en
posséder la collection.
C’est pour répondre à ce vœu que nous réunissons en un recueil les douze numéros qui composent la dixième année
de notre Journal. Chacun d’entre eux n’a pas été tiré à moins de cinq mille six cents exemplaires ; plusieurs ont eu trois
et quatre éditions successives. Quelques-uns, il est vrai, ont été saisis par la poste égyptienne, à l’instigation des autorités
anglaises. Leur diffusion, comme on peut en juger, n’en a pas moins été considérable.
Nous jugeons superflu de faire ici l’éloge de notre directeur et rédacteur en chef. Il est aussi connu actuellement, à Paris
qu’au Caire. Ses conférences ont particulièrement contribué à sa notoriété. Il ne se passe pas de mois qu’il ne prononce eu
public un ou deux discours sur les affaires de l’Égypte. Elles lui fournissent chaque fois une nouvelle occasion d’exprimer sa
reconnaissance envers notre France hospitalière, qu’il se plaît à nommer sa seconde patrie. Aussi éveille-t-il en faveur de son
pays d’origine de nombreuses sympathies dont on trouvera l’écho dans les comptes rendus de la presse parisienne. Quelques-uns
ont été reproduits dans les numéros ci-joints de Y Abou Naddara, classé à la manière arabe, c’est-à-dire de droite à gauche.
Quant à la biographie du cheikh, elle a été donnée par le journal la France, dont nous avons transcrit l’article dans
notre double numéro 9 et 10, et par le spirituel Gil Fias, que notre numéro 2 a reproduit.
Jetons maintenant un rapide coup d’œil sur les dessins contenus dans cette collection :
N» 1. — 1er Dessin : Souhaits de bonne ennée du cheikh Abou Naddara, au nom de tous les Orientaux, au gouvernement français, et
malédiction contre l'Angleterre. — 2e dessin : Le pauvre fellah ne veut devenir ni Anglais, ni Turc, ni Soudanais, mais rester Egyptien malgré
tous les avantages qu’il aurait à changer de nationalité. — N" 2. — ieI dessin : Le khédive Tewfik fêtant les Anglais au lieu d’aider les patriotes
Egyptiens à briser leur joug. — 2e dessin : Le fellah ne croit plus aux promesses des ministres anglais. — 3e dessin : En Orient, Satan est l’humble
esclave des magiciens; il déchaîne son armée diabolique contre les ennemis que ceux-ci lui désignent. — N" 3, — irr dessin : L’Anglais réprouve la
traite des nègres faite par les autres, mais la trouve très admissible exercée à son profit. — 2r-, 3‘, 4‘, 5‘ dessins : Scènes variées, montrant chez,
•e khédive Tewfik l’absence complète de sens moral. — Nü 4. — 1er et 2e dessins : L’Egypte étant complètement ruinée et dévastée, les pillards ont
hâte de la quitter. — Nu 5. — 1er dessin : Les Soudanais, dignes émules des héros d’Homère, poursuivent les Anglais jusqu’à sur leurs vaisseaux.
— 3 e et 3e dessins : Convoitise et lâcheté britanniques. — N“ 6. — la dessin : Tewfik accompagne sa grand’-mère à sa dernière demeure, après avoir
mis les scellés sur ces trésors, qu’il compte bien soustraire à son père Ismaïl. — 2° dessin : Abou Naddara démontre, comme toujours, les avantages
de l’influence française pour la civilisation Orientale. — N“'7. — 1er et 2e dessins : Spirituelle raillerie sur l’entêtement de l’Angleterre, qui sacrifie
jusqu’à ses dernières recrues pour garder l’Egypte. — N° 8. — 1er dessin : Ce qu’on gagne à suivre les conseils des ministres Anglais. — 2 e dessin :
Abou Naddara croit toujours voir ses vœux réalisés... — N0’ 9 et 10. — lrr dessin : Le despotisme britannique pousse le désespoir des Égyptiens
jusqu’au paroxysme. — 2e, 3f et 4‘ dessins : Autre exemple tragique de la perfidie Anglaise. — 5» dessin: Une société secrète en Egypte. —
N° 11. — Abou Naddara fait comparaître lord Salisbury et M. de Giers devant un tribunal européen, pour dévoiler l’hypocrisie du grand ministre
Anglais. — Nu 12. — Dessin humoristique montrant John Bull qui perd la tête devant les graves complications, conséquence de sa politique tortueuse
et égoïste.
Cet aperçu très sommaire des vingt-sept dessins contenus dans ce recueil, n’a d’autre prétention que de remplacer une table des
matières, ces illustrations étant beaucoup mieux expliquées par les légendes qui les suivent et les articles qui les accompagnent que
nous ne pourrions jamais le faire. „ T , ., ..
Gaston LEFEBVRE, Éditeur-Gérant du journal Abou Naddara
 
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