Journal & i* Marbrerie
et èc l'Art décoratif
Supplément au n° 76 du 20 décembre 1906 de la Revue Générale de la Construction
A force de répéter que le marbre est une bizarres qui, il y a quelques mois encore,
matière naturelle, par conséquent suscepti- nous affluaient, et dont voici un modèle très
ble de contenir, en même temps que les courant :
qualités, les vices que la nature lui a donnés, « Monsieur le Directeur,
nous avons fini par convaincre beaucoup de » Mon maryrier m'a fourni une cheminée
gens, à en juger par le fait que nous rece- » (variantes: un monument, un escalier, etc..)
vons de moins en moins de ces demandes » en tel marbre. Or, je constate que le marbre est
» mastiqué {variantes : mis sur doublure,
» agrafé,.etc.)
» Ne suis-je pas en droit de le refuser?
» Votre compétence... »
Glissons.
Dans quatre-vingt-dix-neuf cas sur cent,
nous avons dû reconnaître que le marbrier
était dans son droit; mieux encore : qu'il eût
commis une faute grave en n'exécutant pas
les réfections et consolidations que son client
lui reprochait !
Il existe une formule prévoyant ces cas.
« Marbre de couleur. — Tout marbre
» de couleur est confectionné et consolidé
» selon les règles de l'art, avec les masti-
» quages, les doublures et les agrafes que sa
» nature et sa conformation exigent. »
Elle prit un tel caractère d'axiome, cette
formule, que seuls les marbriers excessive-
ment prudents et voulant éviter tout conflit
futur avant la conclusion d'une affaire, l'em-
ploient encore.
.] a RDI-mère n° 3712 Inous avons déjà dit que le mastiquage des
Haut. im28 marbres n'est pas une malfaçon, mais que
et èc l'Art décoratif
Supplément au n° 76 du 20 décembre 1906 de la Revue Générale de la Construction
A force de répéter que le marbre est une bizarres qui, il y a quelques mois encore,
matière naturelle, par conséquent suscepti- nous affluaient, et dont voici un modèle très
ble de contenir, en même temps que les courant :
qualités, les vices que la nature lui a donnés, « Monsieur le Directeur,
nous avons fini par convaincre beaucoup de » Mon maryrier m'a fourni une cheminée
gens, à en juger par le fait que nous rece- » (variantes: un monument, un escalier, etc..)
vons de moins en moins de ces demandes » en tel marbre. Or, je constate que le marbre est
» mastiqué {variantes : mis sur doublure,
» agrafé,.etc.)
» Ne suis-je pas en droit de le refuser?
» Votre compétence... »
Glissons.
Dans quatre-vingt-dix-neuf cas sur cent,
nous avons dû reconnaître que le marbrier
était dans son droit; mieux encore : qu'il eût
commis une faute grave en n'exécutant pas
les réfections et consolidations que son client
lui reprochait !
Il existe une formule prévoyant ces cas.
« Marbre de couleur. — Tout marbre
» de couleur est confectionné et consolidé
» selon les règles de l'art, avec les masti-
» quages, les doublures et les agrafes que sa
» nature et sa conformation exigent. »
Elle prit un tel caractère d'axiome, cette
formule, que seuls les marbriers excessive-
ment prudents et voulant éviter tout conflit
futur avant la conclusion d'une affaire, l'em-
ploient encore.
.] a RDI-mère n° 3712 Inous avons déjà dit que le mastiquage des
Haut. im28 marbres n'est pas une malfaçon, mais que