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nHHHBi "" >"sl;inl qu'en entrant dans un
syndicat leur but est de relever les
prix et gagner de l'argent. Ils pra-
tiquent plutôt un dilettantisme à
chercher l'échappatoire la plus
ingénieuse. Les « factures avec
ristourne » ont fait leur temps; les
« treize à la douzaine » sont brûlés
ainsi que tant d'autres grands et
petits moyens. Restait celui de la
qualité des marbres, qui prête à
éternelles discussions, car il est
matériellement impossible d'éta-
blir une limite précise aux diffé-
H l'entes qualités d'une même espèce
H de marbre. Par conséquent, ce qui
est du premier choix pour un
syndiqué honnête et consciencieux
sera du troisième choix pour beau-
I coup d'autres syndiqués, et ils fac-
l tireront leur marchandise comme
telle, au plus bas prix admis.
On estimera par conséquent
I logique que les clients usent et
abusent des avantages qu'on leur
a créés avant qu'ils aient pu y
penser ; et quand de tels procédés
f< IPifl! se sou'' introduits dans un com-

\!^^/ I inerce, il est des plus difficile de

les déraciner.

fe* ^~^Ë~~zSÉ^Ê H es^ vra* clue ^ous ^es marbriers

H ne possèdent pas de carrière. Il

'"^m^^MB suffirait donc aux propriétaires ou

'/jj^^Hj exploitants de celles-ci de classer,

comme certaines firmes le font, les
marbres en blocs suivant leurs qua-
lités et d'établir des différences de
- — jMl! prix sensibles; cela enrayerait,dans

une certaine mesure, la possibilité
de la fraude. Mais les carriers
auront-ils le sens suffisamment com-
t .,, In mcrcial pour appliquer ce système
et ne continueront-ils pas à justi-
H| fier la pensée de certains marbriers,
qu'il esl plus facile d'exploiter les
•ont.umc morale N» 3828 carriers que les carrières?

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