Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
291

Le châssis est suspendu en 2 points C et D à
un arbre O qui descend verticalement le long des

montants de l'armure et ce, par l'intermédiaire
d'une pièce AB pivotant autour de O, et de 2
tringles BC et AD.

On voit que si le châssis est animé d'un mouve-
ment horizontal de va et vient, les diverses pièces
AB, BC, AD forment avec le châssis CD un pa-
rallélogramme. Si on étudie ce parallélogramme,
on voit que le mouvement du châssis varie sui-
vant que CD est égal, plus grand ou plus petit
que AB.

Si CD = AB, le mouvement du châssis est abso-
lument horizontal, sans relèvement. Si CD est
plus grand que AB, le châssis décrit une courbe
dont la convexité est vers le haut.

Si CD est plus petit que AB, le châssis décrit
une courbe en sens contraire, dont la convexité
est vers le b.as. Dans ce dernier cas, qui est donc
celui qui nous intéresse, on produit le même effet
que celui qui existerait avec de très longues biel-
les de suspension.

Dans ce cas, nous ne voyons pas bien l'utilité
de compliquer les frottements dans un milieu
aussi dangereux pour la fine mécanique que l'est
la pluie d'eau et de sable qui règne autour d'une
armure à scier les pierres. Un autre système, éga-
lement à bielles de suspension multiples, nous pa-
raît mieux conçu. C'est le système Harrisson ou
plutôt ce sont les systèmes Harrisson, car M. Har-
risson en a fait breveter deux.

Les figures ci-contre les feront comprendre.

La figure A montre le fonctionnement des biel-
les et la figure B l'application pratique du sys-
tème.

Les bielles sont suspendues à deux pivots, les-
quels se trouvent dans une pièce oscillant elle-
même autour d'un pivot principal qui est fixe et

n'est susceptible que d'un mouvement vertical le
long des montants de l'armure au fur et à me-
sure du sciage.

Aussi longtemps que les lames reposent dans

le fond des traits (fig. A) on voit que si le
châssis est tiré vers la droite la pièce d'attache
des bielles oscille librement et les bielles suivent,
le châssis sans être tendues ; mais si on accentue
le mouvement vers la droite il arrive un moment
où les pivots des bielles ont fini de tourner au-
tour du pivot du montant et où les bielles deve-
nues trop courtes pour suivre le mouvement du
châssis soulèvent ce dernier. De même à l'autre,
extrémité de la course.

L'autre système Harrisson fut plutôt le pré-
curseur du premier. Il est figuré par les croquis
C et D.

Le principe est le même, mais les pivots ne
 
Annotationen