Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
407

juste milieu, mais la pression exacte est bien dif-
ficile à déterminer, car elle dépend elle-même de
nombreuses circonstances variables, telles que le
nombre de lames, leur état, leur qualité, leur
arrosage, la qualité du sable, la dureté du mar-
bre, etc., etc.

Cependant, il est possible d'établir un système
de descente qui, sans être parfait, régulariserait
en partie le travail des lames et faciliterait con-
sidérablement la, besogne des scieurs en réduisant
leur surveillance à un effort passager et mo-
mentané.

Mais quel que soit le système il devra toujours
être réglable en raison des circonstances citées
plus haut.

En dehors du système de descente à la main il
ne peut y en avoir que deux autres dont, par
contre, la construction peut varier à l'infini. C'est
le système mécanique et le système automatique.

Le premier consiste à donner au châssis une
vitesse de descente régulière et continue par la
transmission mécanique générale, cette descente
étant réglée par tâtonnement pour obtenir le
meilleur effet voulu. Le réglage peut se modifier
au courant du travail, mais, entre deux réglages,
le châssis descend uniformément quel que soit le
travail produit, c'est-à-dire qu'il soit trop faible
ou exagéré.

Le second système consiste à équilibrer partiel-
lement le poids du châssis, de façon à ce que
celui-ci descende en toute liberté par l'effet de la
portion non équilibrée de son poids, l'impor-
tance de cette portion devant se déterminer dans
chaque cas par l'expérience.

Dans le système automatique, si une ou plu-
sieurs lames d'un châssis rencontrent une résis-
tance imprévue la descente s'arrête ou se ralentit
d'elle-même en conséquence, tandis que dans le
système mécanique les lames qui rencontrent la
résistance doivent quand même descendre. Dans
ce cas elles dévient ou se brisent, si on ne modifie
pas assez tôt le réglage. Le système automatique
est, à ce point de vue, beaucoup' supérieur au
système mécanique.

Par contre, il est évident que le coup donné sur
le sable par le® lames d'un châssis équilibré par
un contre-poids n'est pas le même que le coup
donné par les lames d'un châssis à descente con-
tinue ou mécanique, Dans le premier cas, le choc
est beaucoup) plus mou et plus élastique que dans
le second cas. Nous tombons donc ici dans l'er-
reur des longues suspensions ou des suspensions
élastiques.

De plus, dans le système par contre-poids,
celui-ci descend et remonte pendant chaque oscil-
lation et, par suite, les lames en traînant conti-
nuellement sur la matière à scier ne peuvent plus
être convenablement alimentées. On a obvié à
cet inconvénient en intercalant un frein qui main-

tient le contrepoids dans sa position inférieure
et permet donc le relèvement des lames (brevet
français du 10 mars 1859). Mais la. difficulté
reste alors de régler le contre-poids. D'autre
part, le système automatique ne peut s'employer
qu'avec des suspensions par enroulement, tandis
qu'on tend de plus en plus à employer les vis qui
ont l'avantage de donner un coup de scie plus
sec.

Nous donnons notre préférence au système mé-
canique ou continu, d'autant plus qu'après en
avoir réglé la, descente d'après les expériences et
moyennes antérieures, on peut établir un, aver-
tisseur qui prévienne dès qu'une trop grande
pression s'exerce sur les lames. Pour cela, il
faut utiliser la réaction qui se produit dans les
suspensions quand les châssis reposent sur leurs
lames dans le fond des traits. Il suffit de munir
d'un ressort assez sensible le travers auquel sont
attachées les bielles de suspension, le dit ressort
devant mettre une sonnerie en mouvement.

De cette façon nous pensons qu'on arriverait
au maximum de rendement en réglant la des-
cente au maximum, sans arriver cependant à
faire fonctionner la sonnerie, quitte à réduire
légèrement la descente dès que la sonnerie fonc-
tionne.

Société Rhénane pour la Construction des Machines
à travailler les pierres et le marbre

FÉLIXIVOÉ & C°

Cologne-Siilz

Ferrasses " RAPîQ „ pour le polissage et le moulurage

I). R. P. & brev. à l'étranger
Une seule fois à acheter ! Emploi des plus économiques !

BRILLANT vif et inaltérable
INCOMPARABLES pour la RAPIDITÉ DU TRAVAIL

Diamètre! de 90 à 20<> c/m.

" RAPID ,, L^EUFER, petit polissoir brevté

Diamètre 2.">0 à 400 m/in.

Machine la plus récente au Carborundum

pour Moulurage, Fraisage, Polissage et Sciage
Construction actuellement la plus parfaite. — Fraises de tous
profils dans les plus grandes dimensions — Construction de
1er ordre.— Prix très modérés-— Réduction de la main-d'œuvre.

Machines pour polir, moulurer et façonner les champs

garantissant un poli brillant et naturel

Machines spéciales pour l'industrie des ardoises et des pierres artificielles

Machines exclusivement de nouvelle construction

pour toute l'industrie des pierres

Installations complètes Premières références

Carrières et scieries , VALENNE frères, à Feluy-Arquennes (Belgique)

Pierres brutes, tranches et seuils sciés.— Ateliers spéciaux pour monuments et chapelles funéraires en granit belge et marbre

blanc à JEUMONT (Nord)

Adresser la correspondance à FELUY (Belgique).
 
Annotationen