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https://doi.org/10.11588/diglit.11299#0009
PLANCHE PREMIERE.
Le vase n° i, d'une forme simple et agréable, est celui sur lequel est retracée
la peinture qui se trouve reproduite à la planche II. Le vase n° 2, d'une forme
plus élégante encore que le premier, est celui d'où est tirée la peinture de la
planche III.
PLANCHE IL
Le champ de cette peinture orné de deux bandelettes1, au milieu desquelles
se trouve le van sacré des mystères2, indique que la scène qui est retracée par
ce sujet se passe dans un temple ou dans un sanctuaire. Ce sont quelques
apprêts d'initiation qu'elle représente. En effet, l'antistite telle que nous l'a-
vons déjà vue3, le péplus renversé sur les genoux, ouvre l'acerra4, et semble
donner des ordres à un homme qui est devant elle dans l'attitude que les an-
ciens donnoient assez souvent aux personnes qui éçoutoient. Cet homme est
couronné de myrte; il tient d'une main une bandelette blanche, de l'autre il
(1) Dont une est du genre de celles dont nous
avons parlé plus haut. Vid. supr., tome I, pag. 89,
not. 11.
(2) Le van ou crible étoit fait d'osier. Virg. Georg.,
lib. I, v. 165. Il n'étoit pas de forme ronde comme celui
de notre vase. On en a trouvé de cylindriques : il etoit
consacré à Bacchus comme à Cérès. Rempli de fleurs, il
indiquoit le printemps ; rempli d'épis, c'étoit le symbole
de l'été. Porphyr. ap. Euseb.; Prœpar. Evang., lib. III.
Le van servant à séparer le grain du son indiquoit la
séparation des initiés avec les profanes. On en faisoit
usage sur-tout dans l'initiation aux mystères de Bac-
chus. Serv. ad. Georg., lib. II, v. 38g. On disoit que
ce dieu à sa naissance avoit été reçu dans ce meuble
a
rural, d'où lui est venu, dit-on, le nom de Lycnites.
Voyez Serv. , loc. cit., et les Hymnes d'Orphée.
(3) Vid. supr., tome I, pag. 4.
(4) Vid. supr., tome I, pag. 5, not, 8.
Le vase n° i, d'une forme simple et agréable, est celui sur lequel est retracée
la peinture qui se trouve reproduite à la planche II. Le vase n° 2, d'une forme
plus élégante encore que le premier, est celui d'où est tirée la peinture de la
planche III.
PLANCHE IL
Le champ de cette peinture orné de deux bandelettes1, au milieu desquelles
se trouve le van sacré des mystères2, indique que la scène qui est retracée par
ce sujet se passe dans un temple ou dans un sanctuaire. Ce sont quelques
apprêts d'initiation qu'elle représente. En effet, l'antistite telle que nous l'a-
vons déjà vue3, le péplus renversé sur les genoux, ouvre l'acerra4, et semble
donner des ordres à un homme qui est devant elle dans l'attitude que les an-
ciens donnoient assez souvent aux personnes qui éçoutoient. Cet homme est
couronné de myrte; il tient d'une main une bandelette blanche, de l'autre il
(1) Dont une est du genre de celles dont nous
avons parlé plus haut. Vid. supr., tome I, pag. 89,
not. 11.
(2) Le van ou crible étoit fait d'osier. Virg. Georg.,
lib. I, v. 165. Il n'étoit pas de forme ronde comme celui
de notre vase. On en a trouvé de cylindriques : il etoit
consacré à Bacchus comme à Cérès. Rempli de fleurs, il
indiquoit le printemps ; rempli d'épis, c'étoit le symbole
de l'été. Porphyr. ap. Euseb.; Prœpar. Evang., lib. III.
Le van servant à séparer le grain du son indiquoit la
séparation des initiés avec les profanes. On en faisoit
usage sur-tout dans l'initiation aux mystères de Bac-
chus. Serv. ad. Georg., lib. II, v. 38g. On disoit que
ce dieu à sa naissance avoit été reçu dans ce meuble
a
rural, d'où lui est venu, dit-on, le nom de Lycnites.
Voyez Serv. , loc. cit., et les Hymnes d'Orphée.
(3) Vid. supr., tome I, pag. 4.
(4) Vid. supr., tome I, pag. 5, not, 8.