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https://doi.org/10.11588/diglit.868#0098
68 ATHÈNES AU XVIIe SIÈCLE. 1630.
bien véritablement le premier, non-seulement à
collectionner avec méthode, mais aussi à tirer de
la Grèce directement les chefs-d'œuvre de la sculp-
ture et les monuments les plus curieux de l'épi-
graphie. Il employait, dans ce but, les agents du
gouvernement en mission dans le Levant, les grands
négociants qui pour leurs affaires naviguaient dans
les mers de la Grèce et de l'Asie Mineure, enfin et
surtout des agents particuliers, au nombre desquels
il faut citer un certain William Petty, chapelain du
comte ', qui se distinguait par son activité et
l'adresse avec laquelle il se conciliait l'esprit des
habitants. L'exemple du comte d'Arundel fut bien-
tôt imité par des collectionneurs rivaux ; citons en
particulier un duc de Buckingham, dont l'agent
n'était rien moins que sir Thomas Roe, ambas-
' « The person chiefly employed by the earl in thèse re-
» searches was Mr Petty. Tt appears from sir Thomas Roe's
>> letters, who had a commission of the like nature from the
» duke of Buckingham, that no man was ever better quali-
» fied for such an employment than Mr Petty. « Heencoun-
» ters, says sir Thomas Roe ail accidents with unwearied
» patience, eats with Greeks on their work-days, lies with
» firshermen on planks, is ail things that may obtain bis
» ends. » Mr Petty, returning with his colection fromSamos,
» narrowly escaped with his life in a great sionn, but lost
» ail his curiosities and was imprisoned for a spy, but
» obtaining his liberty, pursued his researches. » (Walpole,
Anecdotes, I, 293.) Ce William Petty était oncle du fameux
sir William Petty, la souche de la famille Lansdowne.
bien véritablement le premier, non-seulement à
collectionner avec méthode, mais aussi à tirer de
la Grèce directement les chefs-d'œuvre de la sculp-
ture et les monuments les plus curieux de l'épi-
graphie. Il employait, dans ce but, les agents du
gouvernement en mission dans le Levant, les grands
négociants qui pour leurs affaires naviguaient dans
les mers de la Grèce et de l'Asie Mineure, enfin et
surtout des agents particuliers, au nombre desquels
il faut citer un certain William Petty, chapelain du
comte ', qui se distinguait par son activité et
l'adresse avec laquelle il se conciliait l'esprit des
habitants. L'exemple du comte d'Arundel fut bien-
tôt imité par des collectionneurs rivaux ; citons en
particulier un duc de Buckingham, dont l'agent
n'était rien moins que sir Thomas Roe, ambas-
' « The person chiefly employed by the earl in thèse re-
» searches was Mr Petty. Tt appears from sir Thomas Roe's
>> letters, who had a commission of the like nature from the
» duke of Buckingham, that no man was ever better quali-
» fied for such an employment than Mr Petty. « Heencoun-
» ters, says sir Thomas Roe ail accidents with unwearied
» patience, eats with Greeks on their work-days, lies with
» firshermen on planks, is ail things that may obtain bis
» ends. » Mr Petty, returning with his colection fromSamos,
» narrowly escaped with his life in a great sionn, but lost
» ail his curiosities and was imprisoned for a spy, but
» obtaining his liberty, pursued his researches. » (Walpole,
Anecdotes, I, 293.) Ce William Petty était oncle du fameux
sir William Petty, la souche de la famille Lansdowne.