DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.1080#0320
en Grèce et en Asie. 3i5
blera <le joie. Ma sœur Télésille a do l'esprit,
de l'aptitude à l'instruction ; vous connoissez
ses talens pour la musique, je tous ai entendit
louer sa figure ; son ame est naïve, douce et
Sensible; enfin, je crois pouvoir lui appliquer
ce vers heureux de l'un de nos poètes.
« Et les fruits passeront la promesse des fleurs».
Voyez si la sœur de votre amie , avee ces qtxa-
htés , peut mériter une place dans votre cœur',
alors nous célébrerions la noce dans un an ',
car l'hymen est aujourd'hui un fruit trop pré-
coce pour elle». Lafîrt de ce discours me préoc-
cupoit à tel point, que je revois profondément
sans répondre. Tout-à-coup Télésille entra ;
je fus déconcerté. Lasthénie s'en nppcrçut, et
sourit. Télésille , croyant sa présence impor-
tune , eut l'air très - embarrassé. Sa sœur lui
dit : o Nous parlions de vous et de votre noce
future ». A ces mots un beau couleur de rose
rougit le front de cette aimable enfant. Je lui
dis : « L'amour a entendu votre prière ; mais
loin de consentir que la plus jolie de ses nym-
phes lui ferme bon cœur , il veut vous donner
un amant et un époux , qui s'efforcera de vous
plaire, de mériter d'être aimé de vous. A qui
doit-il ressembler pour obtenir ce bonheur ?
i— A celui qui' m'ntteimkaàla course ». Et sou-
blera <le joie. Ma sœur Télésille a do l'esprit,
de l'aptitude à l'instruction ; vous connoissez
ses talens pour la musique, je tous ai entendit
louer sa figure ; son ame est naïve, douce et
Sensible; enfin, je crois pouvoir lui appliquer
ce vers heureux de l'un de nos poètes.
« Et les fruits passeront la promesse des fleurs».
Voyez si la sœur de votre amie , avee ces qtxa-
htés , peut mériter une place dans votre cœur',
alors nous célébrerions la noce dans un an ',
car l'hymen est aujourd'hui un fruit trop pré-
coce pour elle». Lafîrt de ce discours me préoc-
cupoit à tel point, que je revois profondément
sans répondre. Tout-à-coup Télésille entra ;
je fus déconcerté. Lasthénie s'en nppcrçut, et
sourit. Télésille , croyant sa présence impor-
tune , eut l'air très - embarrassé. Sa sœur lui
dit : o Nous parlions de vous et de votre noce
future ». A ces mots un beau couleur de rose
rougit le front de cette aimable enfant. Je lui
dis : « L'amour a entendu votre prière ; mais
loin de consentir que la plus jolie de ses nym-
phes lui ferme bon cœur , il veut vous donner
un amant et un époux , qui s'efforcera de vous
plaire, de mériter d'être aimé de vous. A qui
doit-il ressembler pour obtenir ce bonheur ?
i— A celui qui' m'ntteimkaàla course ». Et sou-