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Laonicus <Chalcocondyles>; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]; Mézeray, François Eudes de [Übers.]
L' Histoire De La Decadence De L'Empire Grec Et Establissement De Celvy des Turcs (Band 1) — 1662

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https://doi.org/10.11588/diglit.9068#0196

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\6% Histoire des Turcs,
XIIÎ. Le fie ce de Belgrade -, ou il y ad'arriuêe vn fort grand combat par eati fur le Vanube^ é*
font les Turcs mis en routte : Eflan s entrez, suis après en la brefche, les Chreftiens les
rembarrent auec grand meurtre & occifion : font de ce pas «une grande faillie, & ga-
gnent les pièces : la oii Mechmet en combattant vaillamment cfl blcfé, & le Colonel de
fis Iamsfaires mis à mort fur la place : La nui ci ayant part y le combat 7 Mechmetfe re-
tire fecrettement,
XÎV.Ls trefpas du magnanime le an Iluniade, auccvne efloge ôJ récapitulation de jes fliicss,
JD i[cour s du Cor de lier le an C api fer an, qui luy aflifta a défendre Belgrade, &y combattit
de s premiers : les troubles aduenus au Royaume de Hongrie après le deceds audit H uni a-
de, iafques a ce qu ilparuint es mains de Matthias fvn de fes en fans , le plus renomme
Prince qui y aitiamais commandé i
XV. Guerre des Allemans contre les Hongres, pour auoirmajfacrêleurs Ambaffadeurs : conuo*
cation du Concile de M an toile par Pie fécond, pour la guerre du Turc : & le peu d'exploit
que firent les Galères du Pape fous la conduite d'Alphonfe Roy de Naples es mers de Le-
uant % ou elles tournoyèrent inutilementpar T efface d'vnan entier.
XVI. Expédition du Bajfi Brenez.es contre Scanderbeg, Prince dcl'Epire: deffaite des Napoli-
tains venus k fonfecours :V oyage âudit Scanderbiga Naples, ejr de là à Rome: & la déf-
lation que lesTurcs firent e?i Jes pays.
XVII. Les pompes & magnificences faites par Mechmet a la circoncifion de fes enfin s: ejr les
jeux, sefles 7 & ébattemens acconjlumez, de fe faireparmy les Turcs en tellesfolemnitez,
ou il fe voit deschofes merueilleufs.
XVIII. L'origine du Bajfa Machmut, & les charges aufquelles il paruint de degré en degré:
enfemble quelque s autres en fins de Chrejlcns, qui montèrent a de très-grande s digni-
tez, & âuancemens : & des noms desTurcs? auec leursfigni fiances.
XIX. Les Prouinces de l'Empire Turquefque tant en Afe qu'en Europe, qu 'ils appellent les
Sdniaquats : &lereuenu d'iceluy fecifiéparle menu. ,
S^;.^^35Sf 'Este' âpprochoit désia, quand Mechmet fils d'Amurat, ayant fait"

*45x* Jy P^p^S vn grand amasdz chaux en Âsie, se mit à bastir la fortcresTe de Lemo-
fe loilLjEsâ copie sur le boi'd de la Propontide du costé de l'Europe, en cet en-
coit proprement qu on appelle le Bosphore, où est le plus estroit pas-
sage pour trauer/er d'vne Prouince à l'autre: Et y fit venir tous les
S»^5^l ouuriers qui se-purent reeouurer propres à cela: lesquels ayant este
str.ccmmeqùi départis pat âttelterf, ou turent commis des rnaiitres & conducteurs
dneit couple- de l'ceuure, commencèrent tout incontinent de mettre la main à la besogne. L'occasioa
qui le meut de faire cette pb.ee , fut en premier lieu, pour auoir à toutes heures le pas-
sage de F Asie seur & libre, de peur que les va-i (féaux du Ponant ne s'en saisissent, Se ne
vinssèntpar ce moyen troubler s;s affaires. En après il estimoit que cela ne luy. seroit pas
de peu d'importance pour le siege de Constantinople. Parquoy entr'autres choses il y
fit trois tours, les plus grandes que nous ayons encorcs veuës: deux d'i celles deuers la ter-
re, afin que de là onpûst sortir sur les vaitîeaux qui rangeroient la cosie : l'autre qui estoic
la plus grande, sur le havre, & les fit toutes couurir âz plomb. Quanta l'espoisTeur delà
muraille, elle estoit de vingt-deux pieds, & la hauteur des tours de trente. Ce fort mis
siS^dansîe en defense; ce fut fait en sespace de trois mois : il dépescha Thuracan au Pelopo-
Peloponcse. nese, pour faire la guerre aux frères de s Empereur : tellement que cettuy-cy ayant ras-
semblé les forces de la Thelsalie &r des enuirons, tout autant qu il y en auoità Pherres,
&: sous le reste de son gouuernement, il se mit en campagne aûec ses enfans, & les Sei-
gneurs particuliers des villes de Thelsalie & de Macédoine: &: auec l'équipage qui luy
estoit neceslaire prit son chemin par le dedans du pays, qu'anciennement on appelloic
TArcadie. Puis par Tegée, Se Mantinée mena son exercice en la contrée d'Itomé ô£
de Mesene: là où ayant par pîusieurs iours couru en toute liberté le pays, &: pris vne
grande quantité de bestail, se saille finalement de Neopolichné. Il mitaulîi le siege deuant
Syderopolichné, mais n'y pouuant rien faire, il fut contraint de se retirer: Et ainsi qu'il
palloitpays, Achmat le plus ieune de fes enfans fut surpris en vne embuseade, qu'A san
frère de la femme du Prince du Peloponese luy auoit drcriée, ioignantîa contrée de
My cènes, sçachant bien qu'il deuoit parler par là: & de là mené au Duc de Sparte, qui
^Coïaif le tint prisonnier iusques à ce qu'il fut racheptédes liens. L'année ensuiuant, tout aurïi-
sinople. tost que le Printemps apparut, Mechmet ne voulut plus retarder l'entreprise, que de
longue-main
 
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