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paul ravaisse
4° Porte du Vent. — Bâb er-Rih £j\
Makrîzî nous trace de la manière suivante le plan du Khatt Kasr Émir Silâh
auquel nous avons déjà dû nous arrêter en passant' : « Il n'y a pas longtemps
encore qu'on voyait dans cette rue un endroit désigné sous le nom de Soûdoûs
^j^_yJ\, auquel on accédait par le tunnel qui va sous le collège Sâbikî. Là se
trouvaient un certain nombre de maisons, que remplace seul aujourd'hui l'hôtel
particulier construit par l'émîr Djamâl ed-Dîn el-Oustâdâr. On voyait en outre,
vis-à-vis le portail du précédent collège (au nord) un rab '2 dont le rez-de-chaussée
contenait un four ; derrière s'élevaient d'autres maisons. Le nom d'el-Hadrah
sjjj-l, c'est-à-dire terrain en pente, avait été donné à cet ensemble de constructions.
L'émîr Djamâl ed-Dîn détruisit le rab'ainsi que les maisons qui l'appuyaient;
il fit creuser sur l'emplacement une citerne et bâtir plusieurs immeubles dont
les revenus sont affectés à ses constructions pieuses. Or, du collège de Sâbik
ed-Dîn qui se trouvait porte à porte avec le rab' et le four, on allait au long et
obscur couloir de l'entrée du Palais qui donnait vis-à-vis les murailles de la
Dâr Sa'îd es-Sou adâ (le Bâb er-Rîh). Au sortir de cette porte, on pouvait se
diriger soit vers la place de la Fête (à l'est), soit vers la Pierre parfumée (à l'ouest).
C'est le même Djamâl ed-Dîn qui la fit abattre et remplacer par une kaïsârîyeh.
A l'entrée de la rue du Kasr Émîr Silâh, en face du bain de Baïsarî, il fit monter
une porte, et plusieurs autres encore à l'intérieur, afin de mettre ses richesses
en lieu sûr. Aussi, cette voie qui n'a qu'une seule issue, est-elle absolument
interdite à la circulation 3. »
1. Première partie, p. 472, n. 2.
2. Sorte de maison de rapport habitée par plusieurs locataires. V. Première partie, p. 446, n. 1.
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À'Zw'tai, i, p. 375, 1. 7. © jii; Ijjj jïjl lia, ^
paul ravaisse
4° Porte du Vent. — Bâb er-Rih £j\
Makrîzî nous trace de la manière suivante le plan du Khatt Kasr Émir Silâh
auquel nous avons déjà dû nous arrêter en passant' : « Il n'y a pas longtemps
encore qu'on voyait dans cette rue un endroit désigné sous le nom de Soûdoûs
^j^_yJ\, auquel on accédait par le tunnel qui va sous le collège Sâbikî. Là se
trouvaient un certain nombre de maisons, que remplace seul aujourd'hui l'hôtel
particulier construit par l'émîr Djamâl ed-Dîn el-Oustâdâr. On voyait en outre,
vis-à-vis le portail du précédent collège (au nord) un rab '2 dont le rez-de-chaussée
contenait un four ; derrière s'élevaient d'autres maisons. Le nom d'el-Hadrah
sjjj-l, c'est-à-dire terrain en pente, avait été donné à cet ensemble de constructions.
L'émîr Djamâl ed-Dîn détruisit le rab'ainsi que les maisons qui l'appuyaient;
il fit creuser sur l'emplacement une citerne et bâtir plusieurs immeubles dont
les revenus sont affectés à ses constructions pieuses. Or, du collège de Sâbik
ed-Dîn qui se trouvait porte à porte avec le rab' et le four, on allait au long et
obscur couloir de l'entrée du Palais qui donnait vis-à-vis les murailles de la
Dâr Sa'îd es-Sou adâ (le Bâb er-Rîh). Au sortir de cette porte, on pouvait se
diriger soit vers la place de la Fête (à l'est), soit vers la Pierre parfumée (à l'ouest).
C'est le même Djamâl ed-Dîn qui la fit abattre et remplacer par une kaïsârîyeh.
A l'entrée de la rue du Kasr Émîr Silâh, en face du bain de Baïsarî, il fit monter
une porte, et plusieurs autres encore à l'intérieur, afin de mettre ses richesses
en lieu sûr. Aussi, cette voie qui n'a qu'une seule issue, est-elle absolument
interdite à la circulation 3. »
1. Première partie, p. 472, n. 2.
2. Sorte de maison de rapport habitée par plusieurs locataires. V. Première partie, p. 446, n. 1.
Sac Z\J} {jj* 4;si £j à-â/UI i^jM «U: J6"3 jljlx^l ,jjJI Jl^ jj.^îl Ubli.il ;jl>J_} IJj ^^Jl
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À'Zw'tai, i, p. 375, 1. 7. © jii; Ijjj jïjl lia, ^