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https://doi.org/10.11588/diglit.6321#0526
n8 CORRECTIONS ET ADDITIONS AU MÉMOIRE SUR LES
Le portail d'église (pl. XCVI) devait prendre rang à la suite de la planche LU
comme type de façade d'église, combiné aux ornements que l'on retrouve aux
planches suivantes.
La croix (pl. XCVII) devait prendre rang planche XXX, figure 3 5 ; le motif
représenté à cette planche ayant sa véritable place planche LXXV.
Le fragment de stèle (pl. XCVIII) se plaçait à côté de la planche LXXXVII,
parmi les spécimens de stèles richement ornées.
La mise en page des planches, a causé elle aussi, deux petits accidents :
Les motifs représentés (pl. XXI, fig. 26 et pl. XCIil, fig. 105) se trouvent
imprimés en sens inverse de celui qu'ils devraient occuper.
Enfin, la description de certaines planches a manqué, ce que j'essaie de ré-
parer tant bien que mal en la donnant ici.
La classification des monuments précédents était faite et le mémoire déposé
quand quelques monuments nouveaux, apportés au Musée, furent installés pro-
visoirement.
Deux de ces monuments sont remarquables, tant par la nature composite de
leur agencement, que par la finesse de leur exécution.
Le premier (pl. XCIII, fig. 106) comprend un fragment d'autel muni sur son
centre d'un mascaron mi-animal, mi-ornemental; et, c'est là même que se
montre la voie sur laquelle s'engage le sentiment artistique nouveau; la forme
animale subsiste encore, comme grandes lignes, comme masses; mais le détail
se modifie et se transforme; aux modelés de l'animal se substitue un assemblage
ornemental qui tend de plus en plus à le remplacer; les oreilles et les mous-
taches du lion sont ici de franches études de feuillages; le nez devient un
agencement ornemental; la crinière une autre composition de même nature;
seul, l'œil subsiste encore, dans ce mufle qui garde cependant son aspect quasi
classique.
Le reste de l'ornementation est formé d'un enroulement de feuillage dont les
précédents monuments ont donné de nombreux exemples.
Le second monument (pl. XCIII, fig. 105) est une frise bordée à sa partie
supérieure d'une moulure en demi-cercle; un entrelacs dans lequel vient s'em-
boîter un feuillage à trois dents rappelle le style byzantin.
Les lions (pl. XCIL fig. 102, 103, 104) sont, eux, depuis longtemps entrés
Le portail d'église (pl. XCVI) devait prendre rang à la suite de la planche LU
comme type de façade d'église, combiné aux ornements que l'on retrouve aux
planches suivantes.
La croix (pl. XCVII) devait prendre rang planche XXX, figure 3 5 ; le motif
représenté à cette planche ayant sa véritable place planche LXXV.
Le fragment de stèle (pl. XCVIII) se plaçait à côté de la planche LXXXVII,
parmi les spécimens de stèles richement ornées.
La mise en page des planches, a causé elle aussi, deux petits accidents :
Les motifs représentés (pl. XXI, fig. 26 et pl. XCIil, fig. 105) se trouvent
imprimés en sens inverse de celui qu'ils devraient occuper.
Enfin, la description de certaines planches a manqué, ce que j'essaie de ré-
parer tant bien que mal en la donnant ici.
La classification des monuments précédents était faite et le mémoire déposé
quand quelques monuments nouveaux, apportés au Musée, furent installés pro-
visoirement.
Deux de ces monuments sont remarquables, tant par la nature composite de
leur agencement, que par la finesse de leur exécution.
Le premier (pl. XCIII, fig. 106) comprend un fragment d'autel muni sur son
centre d'un mascaron mi-animal, mi-ornemental; et, c'est là même que se
montre la voie sur laquelle s'engage le sentiment artistique nouveau; la forme
animale subsiste encore, comme grandes lignes, comme masses; mais le détail
se modifie et se transforme; aux modelés de l'animal se substitue un assemblage
ornemental qui tend de plus en plus à le remplacer; les oreilles et les mous-
taches du lion sont ici de franches études de feuillages; le nez devient un
agencement ornemental; la crinière une autre composition de même nature;
seul, l'œil subsiste encore, dans ce mufle qui garde cependant son aspect quasi
classique.
Le reste de l'ornementation est formé d'un enroulement de feuillage dont les
précédents monuments ont donné de nombreux exemples.
Le second monument (pl. XCIII, fig. 105) est une frise bordée à sa partie
supérieure d'une moulure en demi-cercle; un entrelacs dans lequel vient s'em-
boîter un feuillage à trois dents rappelle le style byzantin.
Les lions (pl. XCIL fig. 102, 103, 104) sont, eux, depuis longtemps entrés