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Lenoir, Alexandre; Lavallée-Poussin, Etienne de [Ill.]
Nouvelle collection d'arabesques, propres à la décoration des appartemens — Paris, Straßburg, [1810] [Cicognara, 543]

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https://doi.org/10.11588/diglit.6868#0008
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8 COLLECTION

La description que nous pourrions faire des savantes compositions des
diverses peintures arabesques antiques et modernes que nous avons vues,
serait beaucoup moins expressive que les dessins originaux dont nous
soumettons les gravures aux amateurs et aux artistes. M. Lavallée Poussin,
le plus habile compositeur moderne dans ce genre, a rempli toutes les
conditions de Fart ; il charme la vue par une invention ingénieuse *, il
plaît par une grâce naturelle et délicate. Les dessins de cet artiste
séduisent par un goût épuré d'après l'étude de l'antiquité, et ceux qu'il
nous a laissés pour les publier peuvent servir de modèles aux personnes
qui voudraient orner leur demeure à la manière antique.

Cet ouvrage est composé de dix cahiers -, chaque cahier contient quatre
planches d'un dessin très-varié.

On a tiré un petit nombre surnuméraire de chaque cahier des planches
pour être vendu séparément aux artistes qui n'auraient pas besoin de
l'ensemble de l'ouvrage.

EXPLICATION DES PLANCHES.

PREMIER CAHIER.

La première Planche n° 1, nous fait voir la façade principale d'un salon que l'on
aurait consacré à la déesse des fleurs ; on y remarque des couronnes et des guirlandes
agréablement suspendues, ainsi que des vases ornés de fleurs : le tout ajusté dans
une légère décoration de colonnes et de feuillages, lesquels se rattachent aux prin-
cipaux motifs du sujet que l'on a voulu rendre.

Le n° 2, représente deux panneaux composés simplement de rinceaux ou de tiges
légères, recourbés en sens contraire et mêlés de fleurs agréables, au milieu des-
quelles les colombes de Vénus essayent en voltigeant à becqueter le pystile des fleurs.

Dans le n° 3, le divin Apollon, le dieu du jour, paraît dans son éclat et caresse
de ses rayons printaniers des groupes de fleurs contenues dans les deux cornes de la
chèvre Amalthée, qui sont réunies par une couronne de roses. Au-dessous du dieu, on
voit une fontaine jaillissante, dont l'onde s'élève par un jet et se perd dans les rayons
solaires; des fleurs ingénieusement groupées dans la partie inférieure du tableau sont
arrosées de deux jets d'eau que lancent deux cygnes placés au-dessous de cette fontaine.

N° 4. D'un beau vase dessiné à la manière antique, partent deux tiges élégantes et
légèrement entrelacées lesquelles s'élèvent et enveloppent une tête de Méduse. Dans
le milieu on voit un lion en repos, symbole du solstice d'été et le signe indicateur
 
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