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https://doi.org/10.11588/diglit.13600#0166
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MYTHOLOGIE.
explication n'excluerait pas une autre interprétation, celle de voir ici
deux courtisanes qui sont les hiérodules, les prêtresses de Vénus, ses
images terrestres. On peut voir ce qui a été dit plus haut au sujet de
Lais et de Pkryné, et du contraste de ces deux courtisanes célèbres (1).
Italinski a reconnu ici une lustration, en rapport avec les mystères
d'Eleusis.
-etWi°-—|—-
PLANCHE XIII.
La peinture reproduite sur notre pl. XIII est tracée dans l'intérieur
d'une cylix (f. 103) à figures rouges (2). Nous voyons ici deux femmes
nues placées auprès d'un labre. A la première inspection, il est facile de
reconnaître une femme d'un ordre supérieur et sa servante, et nous
croyons y voir soit la double Vénus, Vmus Céleste et T énus Pruser-
pine, soit Vénus au bain, assistée par une des Grâces. L'une et l'autre
de ces femmes ont pour parure des colliers, des bracelets et une péris-
célide. La déesse de l'ordre le plus élevé se distingue de sa compagne
par un cécryphale qui couvre sa tête et par la branche de myrte placée
auprès d'elle. L'acolythe a des feuilles de lierre dans les cheveux. Der-
rière elle on remarque une plante à hélice et dans le champ est sus-
pendue une bandelette. Les deux personnages soutiennent et entr'ou-
vrent im coffret, qui contient sans aucun doute les objets nécessaires
à la toilette, les parfums, les éponges, les peignes, etc. (3).
Fontani, l'interprète des peintures du quatrième volume de Tischbein,
voit dans ce tableau une lustration préparatoire pour l'initiation aux
mystères de Cérès.
(1) Voyez le commentaire n° IV, supra, aussi tome III, planche X.LV, édition de
p. 59-63. Paris.
(2) Voyez Tischbein, tome IV, plan- (3) Voyez le commentaire n" VI. supra,
che XXVIII, édition de Florence; voyez p. 98-100.
MYTHOLOGIE.
explication n'excluerait pas une autre interprétation, celle de voir ici
deux courtisanes qui sont les hiérodules, les prêtresses de Vénus, ses
images terrestres. On peut voir ce qui a été dit plus haut au sujet de
Lais et de Pkryné, et du contraste de ces deux courtisanes célèbres (1).
Italinski a reconnu ici une lustration, en rapport avec les mystères
d'Eleusis.
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PLANCHE XIII.
La peinture reproduite sur notre pl. XIII est tracée dans l'intérieur
d'une cylix (f. 103) à figures rouges (2). Nous voyons ici deux femmes
nues placées auprès d'un labre. A la première inspection, il est facile de
reconnaître une femme d'un ordre supérieur et sa servante, et nous
croyons y voir soit la double Vénus, Vmus Céleste et T énus Pruser-
pine, soit Vénus au bain, assistée par une des Grâces. L'une et l'autre
de ces femmes ont pour parure des colliers, des bracelets et une péris-
célide. La déesse de l'ordre le plus élevé se distingue de sa compagne
par un cécryphale qui couvre sa tête et par la branche de myrte placée
auprès d'elle. L'acolythe a des feuilles de lierre dans les cheveux. Der-
rière elle on remarque une plante à hélice et dans le champ est sus-
pendue une bandelette. Les deux personnages soutiennent et entr'ou-
vrent im coffret, qui contient sans aucun doute les objets nécessaires
à la toilette, les parfums, les éponges, les peignes, etc. (3).
Fontani, l'interprète des peintures du quatrième volume de Tischbein,
voit dans ce tableau une lustration préparatoire pour l'initiation aux
mystères de Cérès.
(1) Voyez le commentaire n° IV, supra, aussi tome III, planche X.LV, édition de
p. 59-63. Paris.
(2) Voyez Tischbein, tome IV, plan- (3) Voyez le commentaire n" VI. supra,
che XXVIII, édition de Florence; voyez p. 98-100.