VÉNUS ET MARS.
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Junon, assistée de Vénus et de deux acolythes, auxquelles il a donné les
noms d'épaté, la ruse personnifiée, et d'Ida, la nymphe, personnification
de la montagne. En même temps il a rappelé la scène de Y Iliade où Ju-
non prépare ses séductions pour surprendre Jupiter sur le mont Ida et
l'enchaîner par le sommeil (1).
-oie»o-
PLANCHE XVI.
La peinture de la pl. XVI occupe le revers de la péliké (f. 70) de la
collection Beugnot, que nous venons de décrire. Une femme assise sur un
trône ou plutôt sur un coffre richement orné, dirige ses regards vers un
éphèbe, et étend vers lui la main droite ouverte. Une tunique talairesans
manches et un péplus couvrent son corps ; un cécryphale serre sa cheve-
lure; des pendants d'oreille, un collier et des bracelets complètent sa
toilette ; ses pieds sont enfermés dans une riche chaussure. L'éphèbe est
nu ; il s'appuie sur un bâton de voyage, autour duquel il a enroulé sa
chlamyde; dans sa main droite qu'il tient levée, est une couronne de myrte.
Sur un plan supérieur, indiqué par une ligne pointillée, on voit, entre la
femme assise et le jeune homme, un Amour hermaphrodite ailé et nu,
qui tient de la main gauche une large phiale : une périscélide entoure sa
jambe droite. Ses regards sont dirigés vers l'éphèbe, qu'il semble inviter
d'approcher, en lui faisant un signe de la main droite. Enfin, derrière la
femme assise, on voit une seconde femme vêtue d'une tunique talaire et
d'un péplus qu'elle retient des deux mains. Cette seconde femme, qui est
debout, a pour parure des boucles d'oreille, un collier et un seul brace-
let ; ses pieds sontnus; aucun ornement ne distingue sa tête. A ses pieds
on voit une sphère et des osselets.
Nous avons cru reconnaître dans ce second tableau Vénus, Adonis,
Éros et Pitho (2). Plus récemment cette scène a été comparée à celles où
(1) Homer. Iliad. H, 159 sqq. Voyez (2) Voyez le Catalogue de la Collection
le commentaire n° IV, supra, p. 63-66. Beugnot, n° 8.
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Junon, assistée de Vénus et de deux acolythes, auxquelles il a donné les
noms d'épaté, la ruse personnifiée, et d'Ida, la nymphe, personnification
de la montagne. En même temps il a rappelé la scène de Y Iliade où Ju-
non prépare ses séductions pour surprendre Jupiter sur le mont Ida et
l'enchaîner par le sommeil (1).
-oie»o-
PLANCHE XVI.
La peinture de la pl. XVI occupe le revers de la péliké (f. 70) de la
collection Beugnot, que nous venons de décrire. Une femme assise sur un
trône ou plutôt sur un coffre richement orné, dirige ses regards vers un
éphèbe, et étend vers lui la main droite ouverte. Une tunique talairesans
manches et un péplus couvrent son corps ; un cécryphale serre sa cheve-
lure; des pendants d'oreille, un collier et des bracelets complètent sa
toilette ; ses pieds sont enfermés dans une riche chaussure. L'éphèbe est
nu ; il s'appuie sur un bâton de voyage, autour duquel il a enroulé sa
chlamyde; dans sa main droite qu'il tient levée, est une couronne de myrte.
Sur un plan supérieur, indiqué par une ligne pointillée, on voit, entre la
femme assise et le jeune homme, un Amour hermaphrodite ailé et nu,
qui tient de la main gauche une large phiale : une périscélide entoure sa
jambe droite. Ses regards sont dirigés vers l'éphèbe, qu'il semble inviter
d'approcher, en lui faisant un signe de la main droite. Enfin, derrière la
femme assise, on voit une seconde femme vêtue d'une tunique talaire et
d'un péplus qu'elle retient des deux mains. Cette seconde femme, qui est
debout, a pour parure des boucles d'oreille, un collier et un seul brace-
let ; ses pieds sontnus; aucun ornement ne distingue sa tête. A ses pieds
on voit une sphère et des osselets.
Nous avons cru reconnaître dans ce second tableau Vénus, Adonis,
Éros et Pitho (2). Plus récemment cette scène a été comparée à celles où
(1) Homer. Iliad. H, 159 sqq. Voyez (2) Voyez le Catalogue de la Collection
le commentaire n° IV, supra, p. 63-66. Beugnot, n° 8.