132 Recueil des Machines
r»ye ej^ dans un joint en long ne pose que sur le pa-
1717. vé qui précéde ce joint, & sur celui qui le suit, & nulle-
Nf. 188, ment sur les pavésqui forment le joint, & que les voitures
.- seroient plus aisées à tirer sur un pavé dont on auroit ôté
une rangée de deux en deux.
D&uxieme, maniere de paver.
Cette maniere de paver qui met les bandes de pavé en
long, ess; entiérement opposée à la maniere ordinaire dont
nous venons de parler qui les met en large.
Cette maniere pourroit bien être la premiere qui se se-
roit présentéeàrimagination de l’Inventeurdu pavé ; mais
quil aura rejettée dans la crainteque les roues qui se trou-
veroient toujourssur lcs jüints en long, n'enfonçassent trop
les bords du pavé qui forment ces joints, ce qui feroit pen-
cher ces pavés de côté.
Ce que l’on peut dire de positif au sujet de cette ma-
niere de paver , c’est qu’à joints serrés, elle est préférable
à la maniere ordinaire 5 mais à grands joints, eile lui est
inférieure,
Si l’on observoit donc dans cette maniere de paver de
mettre une rangée ou deux à joints serrés sous le passage des
roues des voitures, & que d’une de ses rangées d’un côté
à la correspondante de i’autre côté, il y eut ; pieds 8 pou-
ces, qui est la voie csune voiture ; un tel pavé deviendroit
austi doux pour les voitures, qu’un chemin de terre, & les
«ssieux y forceroient moins que sur les chemins de terre les
plus parfaits.
Ce pavé n’ayant point de cahots, les chevaux tireroient
toujours également; mais ii n’est pas aisd de savoir sans
l’expérience si ils tireroient de plus iourds fardeauxque sur
toute autrc maniere depaver.
Lepavé de i’avant-cour de Versailles, à le prendre depuis
la griile de la rampe de ia Chapelle jusqu’à la rampe du
r»ye ej^ dans un joint en long ne pose que sur le pa-
1717. vé qui précéde ce joint, & sur celui qui le suit, & nulle-
Nf. 188, ment sur les pavésqui forment le joint, & que les voitures
.- seroient plus aisées à tirer sur un pavé dont on auroit ôté
une rangée de deux en deux.
D&uxieme, maniere de paver.
Cette maniere de paver qui met les bandes de pavé en
long, ess; entiérement opposée à la maniere ordinaire dont
nous venons de parler qui les met en large.
Cette maniere pourroit bien être la premiere qui se se-
roit présentéeàrimagination de l’Inventeurdu pavé ; mais
quil aura rejettée dans la crainteque les roues qui se trou-
veroient toujourssur lcs jüints en long, n'enfonçassent trop
les bords du pavé qui forment ces joints, ce qui feroit pen-
cher ces pavés de côté.
Ce que l’on peut dire de positif au sujet de cette ma-
niere de paver , c’est qu’à joints serrés, elle est préférable
à la maniere ordinaire 5 mais à grands joints, eile lui est
inférieure,
Si l’on observoit donc dans cette maniere de paver de
mettre une rangée ou deux à joints serrés sous le passage des
roues des voitures, & que d’une de ses rangées d’un côté
à la correspondante de i’autre côté, il y eut ; pieds 8 pou-
ces, qui est la voie csune voiture ; un tel pavé deviendroit
austi doux pour les voitures, qu’un chemin de terre, & les
«ssieux y forceroient moins que sur les chemins de terre les
plus parfaits.
Ce pavé n’ayant point de cahots, les chevaux tireroient
toujours également; mais ii n’est pas aisd de savoir sans
l’expérience si ils tireroient de plus iourds fardeauxque sur
toute autrc maniere depaver.
Lepavé de i’avant-cour de Versailles, à le prendre depuis
la griile de la rampe de ia Chapelle jusqu’à la rampe du