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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1717
DOI article:
No. 188
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0247
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APPROUV.ÊE S PAR L ? C A D É M I E. I 3 i
une îargeur de ro.ue de y à 6 pouces ne seroit pas trop
grande. ^ . '1717.

II est encore à propos de faire attention que les voitures •Jsso. 188.

n’ont pas besoin que toute la largeur du pavé soit unie, il --

faut peu d’espace pour le passage de deux roues qui n’ont
de largeur que deux pouces & demi chacune ; & par là,
l’on voit qu’il suffira pour faire porter aux voitures de plus
lourds fardeaux, de trouver une maniere de paver qui
donne occasion aux roues d’unir de pîus en plus seulement
les pavés qui se trouvent dans leur pasfage le plus ordi-
naire. Quant au passage des chevaux, il vaut mieux qu’il
soit un peu raboteux que trop uni.

, Tout ce qui a été dit jusques ici sera expliqué plus au
îong dans îes remarques que nous ferons; après avoir donné
les dessieins des difficrcnteo maniares de paver.

Premiere rnaniere de paver.

Lesdéfauts de cette maniere ae paver qui est celîe qui
a toujours été en usage , ne sont que trop consirmés par
l’expérience. Nous voyons que les pavés par la iuite de-
viennent si ébués, que les roues ne peuvent tenir dessus ;
elles gîissent de cô.té, &retombentdans un joint,ce quiest
contre l’intention de son Inventeur, qui a prétendu que
les roues passeroient toujours alternativement sur un joint
en long, & sur un plein. Ainsi de deux en deux pavés une
voiture ne rencontre pas seulement une montagne & une
valiée, ce qui la fait cahoter , ou forme par son mouve-
ment des sinus verticaux; elle trouve de plus en plus dans
les pavés trop ébués, pour ainsi dire, de quoi la faire caho-
ter de côté , ou de quoi faire faire aux roues des sinusho-
risontaux, & ceux*ci se font à chaque pavé. Ge dernier in-
cident est ce qui ébranle les rays dans le moyeu, lequel
ébranlement fait périr les roues en peu de temps.

Dansles remarques surles cahots, i’on fait voirqssiune

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