DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1714
DOI Artikel:No. 147
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0055
(
APPR.OUVÉ ES PAR l’ÂCADÉMIE, 23
REMONTOIR —
D E PENDULE,
APPLIQUÉ
A L A P E N D U L E
DE M. LE BON, HORLOGEÜR.
LA propriété de cette macliine esl de faire remonter
le mouvement d'*une pendule par la sonnerie, de
maniere qu’à toutes les heures, ie mouvement est remon-
té, ce qui s’exécute en cette. sorte.
AB est un levier dont ie centre de rotation est A : à
l’extrêmité B est suspendu un poids P : ce levier porte à
peu près dans son milieu une roue D qui tourne librement
îur eüe-même : cette roue engrene d’un côté dans un pi-
gnon L Rxé au centre de ia roue de compte E , & de l’au-
tre dans un second pignonH fîxé au centre de ia roue du
mouvement C, qui est remonté de la maniere suivante.
La détente de ia sonnerie étant levée, il est clair que
la roue de compte E tournera & entraînera avec eüe le pi-»
gnon L ; ce pignon qui engrene dans la roue D , qui pour
lors a son point d’appui dans le pignon H , élevera né-
cessairement le levier qui parcourra suivant i’arc \y un
chemin proportionné à celui de ia roue de compte. Ce le-
vierôtlaroue de renvoi D étant élevés , ie point d’appui
change ; car le pignon L ne pouvant plus tourner , puis™
que la sonnerie ne marche plus, ie poids qui tendtoujours
à descendre , oblige ia roue D de tourner en faisant tour-
APPR.OUVÉ ES PAR l’ÂCADÉMIE, 23
REMONTOIR —
D E PENDULE,
APPLIQUÉ
A L A P E N D U L E
DE M. LE BON, HORLOGEÜR.
LA propriété de cette macliine esl de faire remonter
le mouvement d'*une pendule par la sonnerie, de
maniere qu’à toutes les heures, ie mouvement est remon-
té, ce qui s’exécute en cette. sorte.
AB est un levier dont ie centre de rotation est A : à
l’extrêmité B est suspendu un poids P : ce levier porte à
peu près dans son milieu une roue D qui tourne librement
îur eüe-même : cette roue engrene d’un côté dans un pi-
gnon L Rxé au centre de ia roue de compte E , & de l’au-
tre dans un second pignonH fîxé au centre de ia roue du
mouvement C, qui est remonté de la maniere suivante.
La détente de ia sonnerie étant levée, il est clair que
la roue de compte E tournera & entraînera avec eüe le pi-»
gnon L ; ce pignon qui engrene dans la roue D , qui pour
lors a son point d’appui dans le pignon H , élevera né-
cessairement le levier qui parcourra suivant i’arc \y un
chemin proportionné à celui de ia roue de compte. Ce le-
vierôtlaroue de renvoi D étant élevés , ie point d’appui
change ; car le pignon L ne pouvant plus tourner , puis™
que la sonnerie ne marche plus, ie poids qui tendtoujours
à descendre , oblige ia roue D de tourner en faisant tour-