Recueil des Machines.
i 8p
«ÎOOOC 1718.
M A C H I N E —
POUR BATTRE DES AIGUILLES
DANS L’EAÜ,
INVENTÉE
PAR M. YERGIER,
 , A, sont deux montans afTemblés à leurs excrêmîtds
par des traverses : ces montans ont intérieurement dans
leur épaisseur des rainures pour recevoir setrier D B,qul
s’y doit mouvoir librement debas en haut; cet étrier por-
te une forte masse I par le moyen d’un levier K L quï
lui sert de manche ; ce manche est mobile sur la barre
B de l’étrier qui le supporte en le traversant : cet étrier
est iui-même suspendu par une corde qui passe sur une
premiere poulie F pratiquée dms l’épaisseur de la traver-*
se supérieure E; cetce corde passe encore sur une se-
conde poulie G? & vient se fixer en se roulant sur le
treuii H , par ce moyen l’on peut hausser ou baisser plus
ou moins l’étrier, & par conséquent le marceau qui y est
adapté.
M efl une espece de boîte faite en équerre , qui tient à
l’étrier. L’usage de cette boite est de faire connoître quand
le marteau est suflisamment éievé pour frapper sur la tête
P de i’aiguiile , ce que l’on reconnoîtra quand cete boîte
touchera eüe-même à cette tête. On applique un hom-
me à la corde N qui tire Ôt qui lâche aiternativement
la queue L du marceau , & frappe sur la tête de i’ai-
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«ÎOOOC 1718.
M A C H I N E —
POUR BATTRE DES AIGUILLES
DANS L’EAÜ,
INVENTÉE
PAR M. YERGIER,
 , A, sont deux montans afTemblés à leurs excrêmîtds
par des traverses : ces montans ont intérieurement dans
leur épaisseur des rainures pour recevoir setrier D B,qul
s’y doit mouvoir librement debas en haut; cet étrier por-
te une forte masse I par le moyen d’un levier K L quï
lui sert de manche ; ce manche est mobile sur la barre
B de l’étrier qui le supporte en le traversant : cet étrier
est iui-même suspendu par une corde qui passe sur une
premiere poulie F pratiquée dms l’épaisseur de la traver-*
se supérieure E; cetce corde passe encore sur une se-
conde poulie G? & vient se fixer en se roulant sur le
treuii H , par ce moyen l’on peut hausser ou baisser plus
ou moins l’étrier, & par conséquent le marceau qui y est
adapté.
M efl une espece de boîte faite en équerre , qui tient à
l’étrier. L’usage de cette boite est de faire connoître quand
le marteau est suflisamment éievé pour frapper sur la tête
P de i’aiguiile , ce que l’on reconnoîtra quand cete boîte
touchera eüe-même à cette tête. On applique un hom-
me à la corde N qui tire Ôt qui lâche aiternativement
la queue L du marceau , & frappe sur la tête de i’ai-