Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (3.1713/19(1735)) [Cicognara, 917C]

APPROUVÉES FAR l’AcADÉMîE,

53

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QUI SE CHARGE

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L A

C U L A S S E


1 N

V E N T Ê

PAR

M. DE

LA CHAUMETTE.

171;.
N°. 1 jp.

IE canon AB se monte sur un affut ordinaire; il dif-
fere des autres en ce que le noyau G D regne dans
toute la longueur du canon , le traversant d’un bout à
Fautre.

Le tampon EF ( attaché à l’extrêmité Gdu levier GHI
mobile au point H ) porte la lumiere E nm. Ce tampon
doitse mouvoirlibrement dans l’ouverture faite pour le re«
cevoir, ôc doit être plus iarge que le diametre du noyau ;
de maniere que quand on voudra charger ce canon , on
fera monter le levier de I en i ; pour lors le tampon étant
descendu , donnera la liberté de passer le boulet par l’ex-
trêmité G, ensuite lagargouise que l’on crevera du côté de
la iumiere, après quoi on éiévera ce tampon qui formera
îa culasse.

Les principaux avantages que l’on peut avoir par ce ca-
non sont, 1 °. Que l’air ayant la liberté de traverser, rem-
pêchera de s’échauffer sitôt qu’un autre, ôc par consé-
quentü pourra tirer pius de coups. 2 0. Que la commodité
de charger parla culasfe, supprime l’embarras de retirer ces
sortes de canons de leur batterie, ou d’aller du côté de la
bouche.Quantauxautres propriétés de cette invention, ii
n’y a que l 3expérience qui les peut faire connoître, de
même que les inconvéniens qui en peuvent résulter^