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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1717
DOI article:
No. 182
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0213
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Recueil d e s Machines; 1105

CARR OS S E

QUI NE PEUT VERSER»

1 N V E N T È

P A R M. D E C A M U S.

CE carrosTeest composé d’un cofFre ordinair® AB,'
suspendu par le milieu de son corps en CD; ces
points étant supérieurs aux siéges du coffre, la charge se
trouve au-dessous des mêmes points de suspension.

(Jn brancard MNOP, qui ordinairement est au-des-
sous du fond du coffre , se trouve ici transposé à rimpé?
riale. Ce brancard est soutenu par ses extrêmités MP,
NO, sur le train de devant en IL, Ôc sur celuideder-
riere en HQ, au moyen des barres de fer HG, QN,
LM, IF, qui se croisent. Ces barres sont fixement atta-
chées au brancard, 6c solidement empatées sur les trains :
le côté OP opposé à celui-ci, est soutenu de la même
maniere.

Les roues RX de Tavant-train sont égales à celles de
derriere. Le train étant ainss construit, on suspendra le
coffre par les points C, D, avec des soupentes semblables à
celles dont on se sert, telles que CF, DG, ou VS,
dont chacune pafîe dans une espece de boucleS, fixée au
brancard à sendroit où la barre ST le joint : il en eft de
même pour les trois autres soupentes.

Cette maniere de suspendre procure, i°. l’avantage de
tenir ie carrosse toujours droit, quelque hauteur qu’il ren-
contre, pourvu cependant que cette hauteur ne soit pas

1717.
N°. 182.
 
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