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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

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Recueil des Machines Année 1717
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No. 182
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https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0214
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>io -Recueil des Machines

s—— ailez considérable pour faire verser tout le train. L’Auteur
î 7 i précend que quand même deux roues du même côté man-
N», 1 82. queroient,le coffre neverseroit point; ôtcela parce que la
— charge se trouvant au-dessous de la suspension, cette pe-
santeur entraîneroit nécessairement le coffrequi tomberoit
sur sa base, fur-tout si le brancard avoit la liberté de pas-
ser par-dessus l’impériale.

Le second avantage consiste en ce que substituant des
grandes roues à l’avant-train à la place des petites, ces
grandes roues enfonceront moins dans des terres grasses,ôc
leurs moyeux ne s 3y engageront point.

Enfin le troisiéme avantage est que , par l’élévation des
roùes de devant, on est obligé d’élever austi le timonbeau-
coup plus haut que de coutume ; par conséquent le trait
devient presque parallele au tirage, & lorsque le carrosse
tombe trop sur le devant, les chevaux se trouvent encore
d’autant soulagés, les efforts qu’ils font icipour élever &
retirer le carrosse deson enfoncement, n'étant point com-
parables à ceux qu’il faut qu’ils fassent aux équipages ordt*
naires en pareil cas.

A l’égard de la transposition du brancard qui rend le car-
rosse inversable, bien loin d’être avantageuse , elle paroîç
au contraire devoir rendre cette invention impratica-
ble ; car si l’on considére la maniere de joindre les deux
trains au brancard indépendamment des difticultés de
l’exéçution, l’on voitqu’eiie devient pat elle-même défec-
tueuse. Ensuite si l’on suppofe le carrosse en marche, sur~
tout dans une desçente, i’on conçoit que la tradion des
roues de derriere par rapport à celles de devant, tend à
dcarter les deux trains, soit en rompant les barres, soit en
les arrachant des endroits où elles sont fixées , ou enfin en
rompant le brancard , à moins qu’on ne le fît très-forts; ce
qui avec le poids des barres de fer , rendroit Péquipage
fort pesant, & couteroit beaucoup à construire.

On pourroit peut-être ajouter a ce train un brançard
 
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