AFPROUVÉES FAR l’ÀCADÉMIE.
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M A C H I N E
17 1 6.
N p.l 6g.
iPOUR LA FABRIQUE
DES CANONS D’ARTILLERIE,
I N V E N T É E
PAR M. VILLONS.
CEtte machine est composée d’une roue de moulin pLanche
AB, dontl’arbre porte un mandrinCcomprisentre I.
deux pieces de bois D E, FG, assujetties au montant
SP par les clefs H* I, qui entrent dans des mortaises
pratique'es à ce montant : ce même montantest soutenu par
des crapaudines qui lui permettent de tourner librement ;
les extrêmités D F sont garnies de semelles de fer aux
endroits où ces pieces touchent ies mandrins ; ces semel-
les sont fixées par des boulons de fer , comme on le peut
voir par la ftgure.
A la piece inférieure F G est adapté un treuil L, sur
lequel roule une corde qui paste sur les poulies NOj
Tautre bout se fixe à la piece supérieure E D ; cette cor-
de sert à écarter plus ou moins ces deux pieces. Le tré-
teau T sert à soutenir la machine à l’endroit où on le
voit.
L’usage de cette machine est d’arondir les mises qui dob
vent former le canon : ce qui se fait de la maniere suivan-
te.
Les bandes de fer destinées à fabriquer les mises étant
chauffées au degré nécessaire dans le fourneau Z, on les
roule à la main sur le mandrin de l’arbre de la roue, dans
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M A C H I N E
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N p.l 6g.
iPOUR LA FABRIQUE
DES CANONS D’ARTILLERIE,
I N V E N T É E
PAR M. VILLONS.
CEtte machine est composée d’une roue de moulin pLanche
AB, dontl’arbre porte un mandrinCcomprisentre I.
deux pieces de bois D E, FG, assujetties au montant
SP par les clefs H* I, qui entrent dans des mortaises
pratique'es à ce montant : ce même montantest soutenu par
des crapaudines qui lui permettent de tourner librement ;
les extrêmités D F sont garnies de semelles de fer aux
endroits où ces pieces touchent ies mandrins ; ces semel-
les sont fixées par des boulons de fer , comme on le peut
voir par la ftgure.
A la piece inférieure F G est adapté un treuil L, sur
lequel roule une corde qui paste sur les poulies NOj
Tautre bout se fixe à la piece supérieure E D ; cette cor-
de sert à écarter plus ou moins ces deux pieces. Le tré-
teau T sert à soutenir la machine à l’endroit où on le
voit.
L’usage de cette machine est d’arondir les mises qui dob
vent former le canon : ce qui se fait de la maniere suivan-
te.
Les bandes de fer destinées à fabriquer les mises étant
chauffées au degré nécessaire dans le fourneau Z, on les
roule à la main sur le mandrin de l’arbre de la roue, dans