Recueil des Machines,
1 $7
M A C H I
1717.
N?.ip 1.’
P O U R
ÉLEVER D E L’E A U»
INFENTÊE
PAR M. MARTENOT.
CEtte machine consiste en 1111 gros cylindre ABC
porté par un radeau DE. Sur ce cylindre sont
abouchés huit tuyaux verticaux FGH autour de la cir-
conférence, au centre de laquelle est un arbre ï qui por-
te un levier ou bras IL mis en mouvement par des horn-
mes qui tirent sur la corde M dirigée dans le montant NO
par des poulies qui déterminent le levier à faire un certain
chemin : à i’autre montant P il y a de semblables poulies
posées précisément comme les premieres $ la corde qui
entre dans ces poulies est tirée par un poids P dont la pe-
santeur est supposée capable de ramener le levier.
On suppose icile cylindre découvert par un de ses côtés:
QR est ce cylindre ; sa capacité esl divisée en quatre par-
ties égales par les cloisons SS quî sont fixes, & qui ne iais*
sent au centre X quun espace égal au diametre del’arbre
d’une roue de moulin TT , &c. posée verticalement. Le
bord des vannes TT fixes à l’arbre X doit s’appliquer
exadlement aux parois intérieurs du cylindre ôt aux deux;
fonds ; de sorte que si les cloisons du cylindre SS frot-
tent i’arbre de la roue , réciproquement les aiies frottent
aussi l’intérieur du cylindre, la vanne enfermée dans ce
cylindre ne fait qu’à peu près un quart-de-cercle de mou-
Fig. I,
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M A C H I
1717.
N?.ip 1.’
P O U R
ÉLEVER D E L’E A U»
INFENTÊE
PAR M. MARTENOT.
CEtte machine consiste en 1111 gros cylindre ABC
porté par un radeau DE. Sur ce cylindre sont
abouchés huit tuyaux verticaux FGH autour de la cir-
conférence, au centre de laquelle est un arbre ï qui por-
te un levier ou bras IL mis en mouvement par des horn-
mes qui tirent sur la corde M dirigée dans le montant NO
par des poulies qui déterminent le levier à faire un certain
chemin : à i’autre montant P il y a de semblables poulies
posées précisément comme les premieres $ la corde qui
entre dans ces poulies est tirée par un poids P dont la pe-
santeur est supposée capable de ramener le levier.
On suppose icile cylindre découvert par un de ses côtés:
QR est ce cylindre ; sa capacité esl divisée en quatre par-
ties égales par les cloisons SS quî sont fixes, & qui ne iais*
sent au centre X quun espace égal au diametre del’arbre
d’une roue de moulin TT , &c. posée verticalement. Le
bord des vannes TT fixes à l’arbre X doit s’appliquer
exadlement aux parois intérieurs du cylindre ôt aux deux;
fonds ; de sorte que si les cloisons du cylindre SS frot-
tent i’arbre de la roue , réciproquement les aiies frottent
aussi l’intérieur du cylindre, la vanne enfermée dans ce
cylindre ne fait qu’à peu près un quart-de-cercle de mou-
Fig. I,