M A N I E R E
DE FACILÏTER LA DESCENTE D’UNE MONTAGNE
AUN CHARIOT,
INFENTÉE
PAR LE P. RESSIN, DE L’ORATOIRE.
AB est une montagne cîont la descente est supposée
îrès-difficile aux voitures à cause de sa roideur. Si le che~
min AD, par exempie, qu’on eh obligé de prendre pour
descendre, étoit absolument trop détourné, son pourroit
faire descendre ces voitures ie iong de la montagne, au
moyen du puits AG pratiqué à son sommet. Au-dessiis de
ce puits ii y a une potence EGF solidement enterrée &
arcboutée de tout sens contre le côté de ce puits : au cha-
peau de cette potence on fixe une pouiie I, sur laqueile
passe une corde dont une des extrêmités H s’attache au
train de derriere du chariot LM; son autre bout N porte
une cuve O , dont la capacité doit être teile qu’elle puissie
contenir un poids d’eau ou de plomb capable de servir de
contre-poids au plus grand chariot chargé : on accrochera
donc ie chariot au sommet de la montagne, la cuve O
supposée au fond du puits ; pour lors le chariot tendant à
descendrepar rapport à i’inclinaison de la montagne, il tire
après lui la cuve O dont le poids est moindre, ôc étant
arrivé au bord du puits ; c’est-à-dire ce chariot étant tout-
à-fait descendu, on pourroit à sa place en accrocher un
autre 3 dont ce même contre-poids en descendant dans le
puits 5 faciliteroit d’autant ia montée» Que si l’on ne pou**
DE FACILÏTER LA DESCENTE D’UNE MONTAGNE
AUN CHARIOT,
INFENTÉE
PAR LE P. RESSIN, DE L’ORATOIRE.
AB est une montagne cîont la descente est supposée
îrès-difficile aux voitures à cause de sa roideur. Si le che~
min AD, par exempie, qu’on eh obligé de prendre pour
descendre, étoit absolument trop détourné, son pourroit
faire descendre ces voitures ie iong de la montagne, au
moyen du puits AG pratiqué à son sommet. Au-dessiis de
ce puits ii y a une potence EGF solidement enterrée &
arcboutée de tout sens contre le côté de ce puits : au cha-
peau de cette potence on fixe une pouiie I, sur laqueile
passe une corde dont une des extrêmités H s’attache au
train de derriere du chariot LM; son autre bout N porte
une cuve O , dont la capacité doit être teile qu’elle puissie
contenir un poids d’eau ou de plomb capable de servir de
contre-poids au plus grand chariot chargé : on accrochera
donc ie chariot au sommet de la montagne, la cuve O
supposée au fond du puits ; pour lors le chariot tendant à
descendrepar rapport à i’inclinaison de la montagne, il tire
après lui la cuve O dont le poids est moindre, ôc étant
arrivé au bord du puits ; c’est-à-dire ce chariot étant tout-
à-fait descendu, on pourroit à sa place en accrocher un
autre 3 dont ce même contre-poids en descendant dans le
puits 5 faciliteroit d’autant ia montée» Que si l’on ne pou**