Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (3.1713/19(1735)) [Cicognara, 917C]

ÀPPROUVÊES PAR l’AcADÉMIE. 203

17IP.

MMXiSæMMMMXMMM&MMMMMMMM MMM N°- 212-

H O R L O G E ~

POUR MESURER LE CHEMIN

D’UN VAISSEAU,

INVENTÈE

PAR M. POURCHEF.

LE corps de cettehorloge est composé de dix roues Planche
Ôc de cinq pignons , de même que les horloges ho- I. & II*
raires , exceptd que dans les horaires les roues menent les
pignons , ici au contraire les pignons menent les roues ;
ia force ndcessaire pour les faire mouvoir s’applique à la
roue qui fait le plus de tours , au lieu que dans les ho-
raires elle s’applique à celie qui en fait le moins, d’où il
suit que celle-ci n’a besoin que de très-peu de force pour
les faire agir. Le premier pignon F esl une alonge de planchi
fer d’environ deux pieds de longueur, qui porte 18 dents I.
à l’un de ses bouts , & qui engrene dans une molette ou
roue G de 3 6 dents. L’arbre de cette molette qui entre
dans le vailseau, porte un pignon R de 6, qui engrene Planche
dans une roue Q de 60; celle-ci porte auiïi un pignon 6, qui II,

.engrene encore dans une seconde roue S de 60 ; celle-ci
porte unpignonde 6, quifait marcher une troisieme roueT;
de 60, laquelle mene un pignon de 7 qui faitmouvoir une
quatrieme roue P de 70 qui porte un cinquieme pignon
de 8, qui enhn mene la sixiemeroue V de 80. Cemou-
vement qui est entre deux platines fait mouvoir trois ai-
guilies du cadran XY, au moyen des rouesO, L, M,

N, la premiere de ces aiguilles qui est la plus petite, est

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