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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1718
DOI article:
No. 202
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0329
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CANON DE FUSIL

OÜLABALLE SE FORCE PAR SA CHUTE,

/ N V E JN T Ê

P A R M. DESCHAMPS.

L’On suppose ici que l’on ait des cartouches qui con-
tiennent autant de poudre qu’il en faut pour rem-
piu ia capacité de la chambre A B C D faite à la culas
se du canon EF: GH en est l’extérieur. La chambre
se termine à l’endroit A D par une ouverture circulaire
d’un diametre moindre que celui de la balle: après avoir
crevé la cartouche on jette la poudre dans le canon; la
chambre étant pleine on jettela balle, qui s’engage d’elle-
même dans lè coilet A D, & y tient aïïez pour y rester
sans tomber, ôt même pour donner le temps à toute la
poudre des’enïïammer.

Pour tirer sLirement avec cette arnie, il faut deux con-
ditions ; la premiere , d’avoir des cartouches , comme on
l’a dit , qui contiennent autant de poudre qu’il en faut
pour remplir la chambre; la seconde condition est d’avoir
toujours des bailes de caiibre: car ïï elles se trouvoient
d’un trop petit diametre , elles ne se forceroient plus ; &
si elies se trouvoient trop grandes, elles pourroient res-
ter en chemin & faire crever le canon.
 
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