APPROUVÉES PAR l/Â C A D t M1E.
7?
M A C H I N E
P O U R
1710.
N°. l6$«
JETTER DES GRENADES?
PROPOSÊE
P A R M. VILLONS.
ÀBG efl - une espece de boucanier auquel est appliquée
une platine de fussl à Tordinaire : le canon differe des au-
tres en ce qu’il est chambré à son extrêmité B ; le reste
de l’ame est du calibre d’une grenade simple telie que G„
Ce boucanier se demonte en deux parties H 15 L M, au
moyen d’un écrou réservé dans répaisseur du métal ài’em-
bouchure de la chambre. Une vis de même pas que Fécrou
est pareiliement réservée dans Fépaisfeur du métal à Fen-
droit L , de 1 a partie du canon L M, de maniere que
ces deux portions s'unissent parfaitement. On charge cet-
te machine à peu-près corame on charge toutes îes autres
armes à feu ; c’est-à-dire , qu’après avoir rempli la cham-
bre de poudre, on niettra la grenade sans bourre, en ob-
servant de mettre le bout de la fusée sur la poudre quî
est contenue dans la chambre , afin que venant à s’enssam-
mer , ellemette aussl le feu à la grenade, qui doit être
tellementcomposée que le feuy prenne subitement ; à quoi
l’on parviendra aisément en seservant depoudrebien fine
ôtbienbroyée.
Quoique cette machine soit d’une plus grande dépense 9
tant par sa constru&ion , que parce qu’elle consomme
beaucoup de poudre, il en résultera cependant plusieurs
Kij
7?
M A C H I N E
P O U R
1710.
N°. l6$«
JETTER DES GRENADES?
PROPOSÊE
P A R M. VILLONS.
ÀBG efl - une espece de boucanier auquel est appliquée
une platine de fussl à Tordinaire : le canon differe des au-
tres en ce qu’il est chambré à son extrêmité B ; le reste
de l’ame est du calibre d’une grenade simple telie que G„
Ce boucanier se demonte en deux parties H 15 L M, au
moyen d’un écrou réservé dans répaisseur du métal ài’em-
bouchure de la chambre. Une vis de même pas que Fécrou
est pareiliement réservée dans Fépaisfeur du métal à Fen-
droit L , de 1 a partie du canon L M, de maniere que
ces deux portions s'unissent parfaitement. On charge cet-
te machine à peu-près corame on charge toutes îes autres
armes à feu ; c’est-à-dire , qu’après avoir rempli la cham-
bre de poudre, on niettra la grenade sans bourre, en ob-
servant de mettre le bout de la fusée sur la poudre quî
est contenue dans la chambre , afin que venant à s’enssam-
mer , ellemette aussl le feu à la grenade, qui doit être
tellementcomposée que le feuy prenne subitement ; à quoi
l’on parviendra aisément en seservant depoudrebien fine
ôtbienbroyée.
Quoique cette machine soit d’une plus grande dépense 9
tant par sa constru&ion , que parce qu’elle consomme
beaucoup de poudre, il en résultera cependant plusieurs
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