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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1719
DOI article:
No. 214
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0372
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Recüeil des Machines.

207

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C ARROSSE —

QUI NE DOIT POINT VERSER,

/ N V E N T É

PAR M. DU TANNEY DE GOURNEY.

L’Avant - train AB est de même qu’aux carrosses ordi-
naires ; celui-ci ne differe donc qu’en ce que l’extrê-
mité C de la sseche est appuyée sur l’esïieu D E des roues
de derriere ; la sseche à cet endroit est assujettie par une
espece de cheville ouvriere ou pivot F, qui porte sur le
milieu G de l’essieu , ôc autour duquel comme centre les
roues peuvent tourner , semblablement à l’avant-train. II
est clair par cette disposition qu’une des roues venant à
rencontrer une hauteur quelconque, la roue se détour-
nera 6c passera à côté ; par cette raison le carrosse ne ver-
sera ni ne fera sentir aucun canot, tant que les essieux
seront à peu près paralleles entre eux ; mais si l’on veut
tourner, on ne le peut faire sans beaucoup de péril, parce
que l’eslieu de devant ôc celui de derriere se trouvant
dans la même diredion que la sseche, pour lors la ba-
se sur laquelle est soutenu le corps du carrosse se réduira
à une ligne droite, Ôc il y aura du danger. Ainsi pour
profiter de l’invention , ii seroit à souhaiter qu’on pût
trouver quelque remede à cet inconvénient, en faisant
que ces roues ne pussent tourner que d’une certaine quan-
titd.

Fin du Troijïeme Vôlume.
 
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