APPROUVÉES PAR l'AcADIÏMIE.
VI.
1717.
N°. 188.
Aux montàgnes, îes chevaux qui vont à vuide font le
demi-pas d’avant plus petits que le demi-pas d’arriere.
Cette diminution d’un demi-pas d’avant se fait à pjropor-
tion de la pente de la montagne , & se mesure par la hauteur
dela pente sur une longueur dgale à la jambe du cheval;
c’est-à-dire, que si la pente de la montagne estd’unsur dix,
& quela jambe du cheval soit de 40 pouces, le demi-pas
d’avant sera diminué de 4 pouces, qui esl la dixieme partie
de 40.
particulier; leur pente qui sembleroit êtrele seul& unique
obstacle qui se dût trouver, est accompagnée de la situa-
tion gênée des jambes des chevaux , & de la pesanteur de
leur corps, & de plus les places enfoncées & les cahots y
sont plus nuistbles que dans le plat pays.
DES CHEMINS DANS LES MONTAGNES.
I.
L 9on peut adoucir les chemins dans les montagnes en Ies
faisant côtoyer les montagnes, & en partie par desouvra-
ges de terrasses.
I I.
Quand un chemin rencontre une montagne de front, 1
Fon côtoye la montagne en zigzag , ce qui alonge le
chemin; mais l’on doit être pleinement periiiadé que sa-
doucissement de la pente est bien plus avantageux aux
voitures, quel’alongement du chemin ne leur est nuisiblea
Rcc, dcs Machines.
Tome III. T
VI.
1717.
N°. 188.
Aux montàgnes, îes chevaux qui vont à vuide font le
demi-pas d’avant plus petits que le demi-pas d’arriere.
Cette diminution d’un demi-pas d’avant se fait à pjropor-
tion de la pente de la montagne , & se mesure par la hauteur
dela pente sur une longueur dgale à la jambe du cheval;
c’est-à-dire, que si la pente de la montagne estd’unsur dix,
& quela jambe du cheval soit de 40 pouces, le demi-pas
d’avant sera diminué de 4 pouces, qui esl la dixieme partie
de 40.
particulier; leur pente qui sembleroit êtrele seul& unique
obstacle qui se dût trouver, est accompagnée de la situa-
tion gênée des jambes des chevaux , & de la pesanteur de
leur corps, & de plus les places enfoncées & les cahots y
sont plus nuistbles que dans le plat pays.
DES CHEMINS DANS LES MONTAGNES.
I.
L 9on peut adoucir les chemins dans les montagnes en Ies
faisant côtoyer les montagnes, & en partie par desouvra-
ges de terrasses.
I I.
Quand un chemin rencontre une montagne de front, 1
Fon côtoye la montagne en zigzag , ce qui alonge le
chemin; mais l’on doit être pleinement periiiadé que sa-
doucissement de la pente est bien plus avantageux aux
voitures, quel’alongement du chemin ne leur est nuisiblea
Rcc, dcs Machines.
Tome III. T