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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1717
DOI article:
No. 188
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0260
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144 Recueil des Machines,
jambes des chevaux, qui est gênée quand ils marchent suï
7ï un terrein en pente.

Le pas d’un cheval efl: composé de deux demi-pas ; le
demi-pasd’avant, ôcle demi-pas d’arriere.

II L

La pesanteur du corps du cheval lui aide à tîrer dans le
demi-pas d’arriere ; mais elle iui est fort contraire dans ie
demi-pas d’avant; c’est-à-dire3 que le pas du cheval baisse
dans îe demi-pas d’arriere, ôc quii haussse dans iedemiqpas
d’avant.

I V.

Ce haussTement ôc ce baifîement du corps du chevaî quî
se fait à chaque pas, lui est un désavantage, tant pour
porter que pour tirer; aussi les chevaux qui tirent de
îourds fardeaux prennent-ils grand soin de le corriger
en faisant ies pas pius petits ôc en courbant leurs jam-
bes. Dans ces rencontres l aon voit les chevaux qui mettent
leurs jambes de devant en arc, par le moyen de la jointure
du genou Ôt de celie du sabot, ôc ils ne les redressent que
pour entretenir leur corps dans la même hauteur sans haus-
îer ni baisser,

v,

Seîon ce que nous avons dit dans le troisseme articîe ,
le cheval a pîus de faciiité à faire le demi-pas d’arriere,
que le demi-pas d’avant, ôc c’est pour cette raison qu’uri
cheval qui tire un iourd fardeau a ne fait que le demi-pas
darriere.

VL
 
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