ÂPPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE.
*4*
V 1717-
N°.i88.
Dansles routes bien pavées les voitures portentle dou-
ble de Fordinaire, & ces iourdes charges rompant davan-
tage le pavé, ces chemins deviennent par là d’un plus
grand entretien. Les Voituriers y trouvent leur avantage y
en ce qu’un seul homme conduit par ce moyen ce qui de-
manderoit deux hommes étant porté dans de moindres voi-
tures.
v 1.
Par le moyen d’un chariotà quatre grandes roues, Fon
menera d’ausîi lourds fardeaux, & même avec moins de
chevaux, & ces fardeaux portant sur deux trains} ils rom-
pront moins le pavé.
SUR LA FORCE DES CHEVAUX QUI TIRENT.
I.
Un bon cheval} par le moyen d’une poulie, éleve d’un
coup de colier en tirant de toute sa force un poids de ^oo
livres.
L’Académie des Sciences a fait l’expérience de la force
des chevauxqui tirent sur un train de niveau : il seroit utiie
de faire la même expérience sur diiférentes pentes. De
plus il conviendroit aussi dans ces expériences de remarquer
îa grandeur des pas des chevaux &c la situation de leurs
jambes, par rapport au terrein, au moment qu’ils posent &
qu’ils levent les pieds ; car les chevaux font beaucoup plus
d efforts aux rnontagacs , <quc nc lc dcmandc la loi de
ssatique; & il est surque cetincident, qui estle plus grand
qui se trouve dans les chemins 9 vient de ia fituation des
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V 1717-
N°.i88.
Dansles routes bien pavées les voitures portentle dou-
ble de Fordinaire, & ces iourdes charges rompant davan-
tage le pavé, ces chemins deviennent par là d’un plus
grand entretien. Les Voituriers y trouvent leur avantage y
en ce qu’un seul homme conduit par ce moyen ce qui de-
manderoit deux hommes étant porté dans de moindres voi-
tures.
v 1.
Par le moyen d’un chariotà quatre grandes roues, Fon
menera d’ausîi lourds fardeaux, & même avec moins de
chevaux, & ces fardeaux portant sur deux trains} ils rom-
pront moins le pavé.
SUR LA FORCE DES CHEVAUX QUI TIRENT.
I.
Un bon cheval} par le moyen d’une poulie, éleve d’un
coup de colier en tirant de toute sa force un poids de ^oo
livres.
L’Académie des Sciences a fait l’expérience de la force
des chevauxqui tirent sur un train de niveau : il seroit utiie
de faire la même expérience sur diiférentes pentes. De
plus il conviendroit aussi dans ces expériences de remarquer
îa grandeur des pas des chevaux &c la situation de leurs
jambes, par rapport au terrein, au moment qu’ils posent &
qu’ils levent les pieds ; car les chevaux font beaucoup plus
d efforts aux rnontagacs , <quc nc lc dcmandc la loi de
ssatique; & il est surque cetincident, qui estle plus grand
qui se trouve dans les chemins 9 vient de ia fituation des