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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1717
DOI article:
No. 188
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0262
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146 Recueil des Machines
■—Car il est sûr que les chevaux qui montent une montagne
1717. de 100 toises de hauteur, sur une pente d’une demi - lieue
N°.i88. de long, ia monteront plus vîte, ôc peineront moins qu’ils
———- ne feroient s’ils la montoient sur une pente d’un quart de
lieue de long qui seroit plus rude de moitié.

I I I.

Les tournans des chemins dans les montagnes doivent
être de niveau, & non pas d’une pente plus roide que le
droit chemin, comme cela se voit par-tout. C’est trop de
peinepour un limonier qui descend, de retenir la charrette,
& de la gouverner comme il est obligé de faire aux tour-
nans en pente ; aussi est-ce dans ces endroits que les limo-
niers s’eflropient ordinairement ; & pour les voitures qui
montent, la ligne des chevaux dcant un cercle dans ces
tournans, ils ont moins de force pour tirer ? ôc même ils
ne peuvent tirer que sur un trait.

I Y.

Les ouvrages de terrasse des chemins coutentbeaucoup
moins que les autres ouvrages de terrasses, parce que le
transport des terres se fait toujours en descendant, & sur la
même ligne. II faut de plusconsidérerquelesouvragesde
terrasses des chemins font un double effet, puisqu’en transi-
portant les terres du haut de la montagne dans le fond de
ïa vallée , vous diminuez par un seul a£te , & la hauteur
.de la montagne, & la profondeur de la vallée.

V.

Dans ces oitvtages de terrass*es dont le transport des ter-
res se fait en descendant & sur la même ligne , l’on peut,
faire des commodités à peu de frais pour en faciliter le
 
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