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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

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Recueil des Machines Année 1717
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No. 188
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https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0264
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148 Recueil des Machines
&commeàmesurequeronpousseroit lechemin; ilserviroit
1 y ^ j' à voiturer îe caillou, Ton peut faire ensorte que ce trans-
N°.i 88. port ne coute pas plus qu’il couteroit à faire sur un che-
■ , . .— min de terre de deux lieues.

DEUXIEME QBJECTION.

Que ne faisant qu’une voie à notre maniere, deux voi-
tures se rencontrant, auroient de la peine à passer.

R É P O N S E.

Si les voitures se rencontrent 6c se détournent dans l’é-
tat présent des chemins, les chemins étant meilleurs? elies
se détourneront plus aisément.

Si tous les grands chemlnsavüieiK dcux volca de large, ÔC
qu’une seulementfûtpavéeànotre maniere, je ne crois pas
qu’il arrivât aucun incident par la suite qui obligeât à pa-
ver l’autre voie, 6c en voici la raison. Dans une route, les
voitures chargées vont presque toutes du même côté, 6c
les voitures à vuide de l’autre ; 6c par là n’y ayant que les
voituresàvuide qui rencontrent les voitures chargées, elles
se détourneront aisément par dessus la voie de terre : 6c
d'ailleurs qui empêche de faire deux voiesdans les chemins
bien passans ?
 
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