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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 5.1727/​31 (1735) [Cicognara, 917E]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1727
DOI article:
No. 296
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https://doi.org/10.11588/diglit.30638#0019
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APPROUVÉES PAR I/AcADÉMIÊ. £

réuni à celui de la planchette par le moyen d’un dcrou. ■■■■■■■. ■

On ouvre entierement ce compas pour voir un objet, Ôc 1727.
après avoir observé sur le bord de la planchette à quelde- N°.2$6*

gré ôc minute se trouve la ligne de foi, son ferme lecom- -*

pas, ensorte que ses jambes puissent être ajustées sur deux
termes de la proportion par le moyen des parties égales
qui y sont, & qui se rapportent sur chaque circonféren-
ce ; ensuite de quoi l’on n’a plus qu’à tourner totalement
ce compas sans changer son ouverture jusqssà ce que la
jambe qui contient ie premier terme de la proportion se
trouve sur le troisieme terme ; aiorsl’autre jaiiibe se sera
avancée d’elle-même, & donnera ie quatrieme terme, c’esi-
à-dire, la résolution du côté ou de i’angle qu’on cherche
souvent à une minute près à la seule infpeèlion, sans rien
tracer ni écrire.

Pour éviter autant qu’il est possibie que le petit ne gou-
verne le grand, c’effà-dire, que des petites erreurs n’en
produisent de plus grandes, on a pris une base de deux
cens cinquante toises pour smus total, afin que cettelongueur
étantdiviséerëellementen unmiilionde parties égalespuis-
se représenter tous les logarithmes nécessaires pour chaque
degré & minute, aussi bienque pour les toises ,pieds ,&c.

II est aisé de voir qu’il a fallu non-seulement faire
autant de diviiions qu’il y a de logarithmes ; mais encore
placer exadlement les quotiens de distance en distance
sur cette longuebase. On l’a exécuté en 1715 , selon une
premiere idée dans un quarré d’un pied rempli de lignes
paralleles, qui toutes ensemble faisoient la base de deux
cens cinquante toises, & en 1720 il vint en pensée de
les tourner en spiralessur cette planchette; mais prévoyant
quelques difficultés dans l’usage, on se détermina à faire
des circonférences concentriques également distantes les
unes des autres; les lignes paralleles qu’on avoit déja tra-
cées sur le quarré épargnerent beaucoup de peine. Pour
avoir le nombre des circonférences nécessaires sur la plan-*.
 
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