DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1727
DOI Artikel:No. 296
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4 Recueil des Machines
—eûs jusqu'à présent pour ces sortes de résolutions, Tonen
1727. verra deux qui réuliissent ass'ez géndralement; l’un en ré-
N°. 296, duisant ces triangles de grand en petit avec autant de jus-
--— tesse qu’il est possible par le moyen d’une échelle & de
la mesure des angles; i’autre en calculantles lignes&les
angles par le moyen des Tables des Logarithmes.
Ces deux expédiens ont chacun leur avantage & leur
inconvénient ; le premier par le secours de la planchette ,
du compas de proportion & du rapporteur est très-courti
mais il exige beaucoup d’habileté en opérant , parce que
les fautes insensibles aans les fîgures que l on trace sur ie
papier deviennent considérables à proportion de l’étendue
que ces figures représentent ; le second est plus exaèt, ii
emploie simplement le demi-cercle ou l’astrolabe, ôt se
sert du calcul, & par conséquent ii oblige à feuilleter les
tables des sinus, à copier les nombres correspondans aux
côtés ou aux angles connus, à faire les calculs convena-
bles, ensuite à chercher dans ces tabies à quels nombres
se rapportent leurs résultats, ôc même sans négliger ies
frattions.
Cependant malgrd ces Inconvdniens, il faut avouer que
la planchette & le compas de proportion ont des proprié-
tés admirables , & que l’invention des Logarithmes sera
toujours une des plus utiies produôtions aes Mathémati-
ques. ,
On s’est proposé après avoir fait réssexionsur ces belles
découvertes, de ies réunir, & de faire ensorte que la plan-
chette en profitât.
Pour ceia on a trouvé le moyen de marquer assez dis-
tindement dans la superficie d’un cercle de vingt-un pou-
ces de diametre tous les logarithmes, tant des sinus des de-
grés & minutes, que des nombres naturels jusqu’à dix mille,
sur des circonférences concentriques.
L’alidade ou la regle mobile qui porte des pinnules est
une eipece de compas de proportion, dont le centre est
—eûs jusqu'à présent pour ces sortes de résolutions, Tonen
1727. verra deux qui réuliissent ass'ez géndralement; l’un en ré-
N°. 296, duisant ces triangles de grand en petit avec autant de jus-
--— tesse qu’il est possible par le moyen d’une échelle & de
la mesure des angles; i’autre en calculantles lignes&les
angles par le moyen des Tables des Logarithmes.
Ces deux expédiens ont chacun leur avantage & leur
inconvénient ; le premier par le secours de la planchette ,
du compas de proportion & du rapporteur est très-courti
mais il exige beaucoup d’habileté en opérant , parce que
les fautes insensibles aans les fîgures que l on trace sur ie
papier deviennent considérables à proportion de l’étendue
que ces figures représentent ; le second est plus exaèt, ii
emploie simplement le demi-cercle ou l’astrolabe, ôt se
sert du calcul, & par conséquent ii oblige à feuilleter les
tables des sinus, à copier les nombres correspondans aux
côtés ou aux angles connus, à faire les calculs convena-
bles, ensuite à chercher dans ces tabies à quels nombres
se rapportent leurs résultats, ôc même sans négliger ies
frattions.
Cependant malgrd ces Inconvdniens, il faut avouer que
la planchette & le compas de proportion ont des proprié-
tés admirables , & que l’invention des Logarithmes sera
toujours une des plus utiies produôtions aes Mathémati-
ques. ,
On s’est proposé après avoir fait réssexionsur ces belles
découvertes, de ies réunir, & de faire ensorte que la plan-
chette en profitât.
Pour ceia on a trouvé le moyen de marquer assez dis-
tindement dans la superficie d’un cercle de vingt-un pou-
ces de diametre tous les logarithmes, tant des sinus des de-
grés & minutes, que des nombres naturels jusqu’à dix mille,
sur des circonférences concentriques.
L’alidade ou la regle mobile qui porte des pinnules est
une eipece de compas de proportion, dont le centre est