Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (5.1727/31 (1735)) [Cicognara, 917E]

Recueil des Machinej; ’iôi

MARTINET DE FORGEÆ'

1 N V E N T É

PAR M. COMPAGNOT.

ÀB, CD, sont deux cliassis verticaux & paralleles en- Figures
tre eux , au centre desquels est fïxée une barre de fer EF, I* &; II.
qui leur sert d’axe : au milieu de cet axe est une manivelle
GH ; cet asîemblage est élevé sur deux montans IL soii-
dement arcboutés. L’arbre de ces chassîs est pris par des
coliers faits dans l’épaisseur des montans, & dans lesquels
l’arbre peut librement tourner. Un second chassls MN,
dont la posstion est inclinée à l’horizon, sert à cet usage;
chaque long côté , comme MO , est attaché par son extrê-
mité M au chassis par un clou autour duquel il peut se
mouvoir; l’autre extrêmité O est suspendue par une vergfe
OP engagée dans un piton fixé au plancher : il en est de
même de l’autre côté JNK, de maniere que la puissànce
appliquée au milieu de la traverseNO peuten poussantôc
tirant ce chassis, faire tourner ies deux chassis verticaux,
qui font les fonftions de ro.ue de volée, ensemble la ma*
nivelle GH, qui est au milieu de leur axe, qui y est fi~
xée. Devant cette manivelle GH on établit un marteau
STV porté par un fort biüot, sur lequel est le centre de
mouvement T ; le bout S porte une forte masse qui répond
à une enclume posée dessous : l’autre extrêmité V se pré-
sente devant la manivelle, qui dans sa révolution éleve le
marteau de la quantité S, & le laifîe ensuite échapper, Ôc f IG* Ah

la mafîe frappe avec toute la pesanteur dont elle est capa-
ble.

Oii assure que ss on emploie deux hommes à cette