Recueil des Machines,
83
1729»
M A C H I N E N'1£
33S-
POUR EXÉGUTER SUR LE TOUR *
TOUTES SORTES DE CONTOURS
REGULIERS E T IR REGULIERS ,
PAR M. DE LA CONDAMINE,
DE LACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.
L sOn sait que la principale piece du tour figuré efi: Planche
la rosette , c’est elle qui produit toutes les variétés
que nous voyons du tour ; sans son secours on ne pour- IG*
roit jamais tourner que le rond : c est donc dans les diffé-
rentes manieres d’appliquer & de faire agir cette rosette ,
que consiste la nouveauté de cette machine; elle est com-
posée de la maniere suivante.
Un mouvement de pendule ordinaire AB fait lui seul
toutes les opérations, après avoir préparé dessus les pieces
convenables à la figure que Ton veut tracer, bien enten-
du que son suppose le rouage monté ; D est son enclique-
tage ou remontoir ; EF est une détente qui retient le vo-
lant G : cette détente étant tirée de gauche à droite laisse
le volant libre, & par conséquent le rouage qui pour lors
tourne de toute la force dont le grand ressort est capable.
L’arbre du pignon que le barillet fait mouvoir est prolon-
gé de part & d’autre en dehors des platines. L’extrêmité
de ce côté-ci porte une piece plate de cuivre H qui re-
présente larosette du tour que l’on suppose ici quarrée, 1
&. 4e Lautre côté le petit tambour IL ; l’un & l’autre étant
Lij
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M A C H I N E N'1£
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POUR EXÉGUTER SUR LE TOUR *
TOUTES SORTES DE CONTOURS
REGULIERS E T IR REGULIERS ,
PAR M. DE LA CONDAMINE,
DE LACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.
L sOn sait que la principale piece du tour figuré efi: Planche
la rosette , c’est elle qui produit toutes les variétés
que nous voyons du tour ; sans son secours on ne pour- IG*
roit jamais tourner que le rond : c est donc dans les diffé-
rentes manieres d’appliquer & de faire agir cette rosette ,
que consiste la nouveauté de cette machine; elle est com-
posée de la maniere suivante.
Un mouvement de pendule ordinaire AB fait lui seul
toutes les opérations, après avoir préparé dessus les pieces
convenables à la figure que Ton veut tracer, bien enten-
du que son suppose le rouage monté ; D est son enclique-
tage ou remontoir ; EF est une détente qui retient le vo-
lant G : cette détente étant tirée de gauche à droite laisse
le volant libre, & par conséquent le rouage qui pour lors
tourne de toute la force dont le grand ressort est capable.
L’arbre du pignon que le barillet fait mouvoir est prolon-
gé de part & d’autre en dehors des platines. L’extrêmité
de ce côté-ci porte une piece plate de cuivre H qui re-
présente larosette du tour que l’on suppose ici quarrée, 1
&. 4e Lautre côté le petit tambour IL ; l’un & l’autre étant
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