Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (5.1727/31 (1735)) [Cicognara, 917E]

APPROUVÉES PAR l/Â C A D É M I E„ py

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M A C H I N E —

P O U R

REMONTER LES BATEAUX,

INFENTÊE

P A R. M. D U QUET.

LEs deux bateaux AB sont joints ensemble par deux
traverses AC , BD, qui les unissent de maniere qu’ils
ne peuvent s’écarter ainsi qu’à la premiere machine
dont on a donné la description ci-desïus; cependant
avec cette différence, que l’intervalle que ceux-ci lais-
sent entre eux est moins grand. Au fond extérieur de cha»
que bateau EF ou GH, est posé de chan & diagonale-
ment une forte planche , Ôt les deux fonds des deux ba-
teaux forment ensemble un canal plus étroit par un bout
que par l’autre 5 dont la plus grande ouverture se pré-
sente au courant. L’Auteur a prétendu qu’en retrécissant
ainsi le courant il acquerroit une nouvelle force ; ce
qui a donné üeu à M. Pitot^de l’Académie Royale des
Sciences, d’écrire à ce sujet : son mémoire est imprimé
dans l’Histoire de la même année 172p.

La vanne de çette machine est d 5une construôlion sin-
guliere, elle se trouve comprise dans la distance des deux
bateaux ; les extrêmités de son arbre LM ( figure II. )
sont enfermées dans des trous pratiqués au milieu des
traverses AC , DB, comme on le voit en M. plu«
ïieurs aubes ensemble fichées dans la longueur de cet