ÀPPROUVÉES PAR l’ÂCADE'MIE, ï 3 7
sont attachées vercicalement & sixement piusieurs au-
tres entailiées, que l’on nomme colornbiers , telies 1731*
que G , H, I, K, ( figure II.) Ces colombiers vontN°.347«
par gradation & embrassent les façons du vaiffeau , & 348.
lervent à le soutenir au moyen des cordages ou rostures, 349»
n,o,m,p , que l’on passe d’un co- 3 5°*
lombier àson opposé par dessous le vaisseau. Ces cordages.
se roidissent à force de cabestans. Outre cela il y a ies
brides, qui sont des cordages qui passent d’une anguii-
le à l’autre par-dessous la quiiie du vaisseau. C'ette quil-
le est encore affermie contre le ber par des traverses po-
séeshorizontalement, ÿg. qui arcboutent contre la quiile &
contre les côtés des anguiiies. Ces traverses sont au nom-
bre de 20 pour les gros vaïsseaux, c’est-à-dire, 10 de
chaque côté. Les colombiers sont assujettis par les arc-
boutans qui s'opposent à la airetlion que le vaisseau a ,
par rapport à l’inciinaison du plan sur lequei ii porte.
Ce ber est retenu par des cordages comme S, & par des
clefs qui s’opposent à la direction du vaisseau de même
que les arcboutans ; on a le soin de bien unir & suiffer
les parties de ia cale sur lesquelies le ber porte, ce qui
se fait en le construisant. L'on suiffe ausïi les endroits par
oii ii doit passer, mais ce dernier préparatif ne se fait
quàla mer montantedu jour destiné pour iancer le vaisseau.
Sur le pont du yaisseau, sont fiiés deux cabies déga-
gés de tout, & dont une des extrêmités sort par les écu-
biers R, & vont s’amarrer à des points fixes , qui sontdes
ancres enterrées à ia partie supérieure de îa cale. Ces ca-
bles servent à retenir le vaisseau dans sa course, lorsqu’il
est à ssot. Outre cela, il y a plusieurs mâts ssottans joints
ensemble, & posés de front, contre iesquels le vaisseau
va heurter , ce qui termine (à course. On observera que
ce choc cause toujours ia perte de deux ou trois mâts,
qui, à la vérité , ont beaucoup servi, mais dont on pour-*
roit encore faire usage,
Rec, des Machines, Tomç V, S
sont attachées vercicalement & sixement piusieurs au-
tres entailiées, que l’on nomme colornbiers , telies 1731*
que G , H, I, K, ( figure II.) Ces colombiers vontN°.347«
par gradation & embrassent les façons du vaiffeau , & 348.
lervent à le soutenir au moyen des cordages ou rostures, 349»
n,o,m,p , que l’on passe d’un co- 3 5°*
lombier àson opposé par dessous le vaisseau. Ces cordages.
se roidissent à force de cabestans. Outre cela il y a ies
brides, qui sont des cordages qui passent d’une anguii-
le à l’autre par-dessous la quiiie du vaisseau. C'ette quil-
le est encore affermie contre le ber par des traverses po-
séeshorizontalement, ÿg. qui arcboutent contre la quiile &
contre les côtés des anguiiies. Ces traverses sont au nom-
bre de 20 pour les gros vaïsseaux, c’est-à-dire, 10 de
chaque côté. Les colombiers sont assujettis par les arc-
boutans qui s'opposent à la airetlion que le vaisseau a ,
par rapport à l’inciinaison du plan sur lequei ii porte.
Ce ber est retenu par des cordages comme S, & par des
clefs qui s’opposent à la direction du vaisseau de même
que les arcboutans ; on a le soin de bien unir & suiffer
les parties de ia cale sur lesquelies le ber porte, ce qui
se fait en le construisant. L'on suiffe ausïi les endroits par
oii ii doit passer, mais ce dernier préparatif ne se fait
quàla mer montantedu jour destiné pour iancer le vaisseau.
Sur le pont du yaisseau, sont fiiés deux cabies déga-
gés de tout, & dont une des extrêmités sort par les écu-
biers R, & vont s’amarrer à des points fixes , qui sontdes
ancres enterrées à ia partie supérieure de îa cale. Ces ca-
bles servent à retenir le vaisseau dans sa course, lorsqu’il
est à ssot. Outre cela, il y a plusieurs mâts ssottans joints
ensemble, & posés de front, contre iesquels le vaisseau
va heurter , ce qui termine (à course. On observera que
ce choc cause toujours ia perte de deux ou trois mâts,
qui, à la vérité , ont beaucoup servi, mais dont on pour-*
roit encore faire usage,
Rec, des Machines, Tomç V, S