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Recueil des Machines Année 1731
DOI article:No. 347 - 351
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.30638#0254
13 £ Recueil des Machines
?■■■.: ces précautions, ) ne laisse pas de se faire des passages
1731. asfez confîdérables , qui obligent d’empioyer les pom-
N°.347. pes jour ôc nuit; ôc cela par rapport aux marées dont
348. il faut profiter. Outre Teau qui s’introduit entre lespor-
34p. tes,il se trouve encore des sources dans le fond de ces
330. bafîins. C’est le défaut de ceux de Brest ôc de Rochefort»
—-de maniere qu*il n’est pas possible de les tarirr^®. de
procurer aux ouvriers la commodité de pouvoir travail-
ler dans Ie fond à l’abri de l’humidité ; 4 0. de donner la
liberté aux chaloupes de porter jusquau talon du vaisi
seau, tout ce qui est nécessaire pour le radoub.
Si ces avantages sont de quelque conse'quence, en se
servant de ce nouveau bassin pour y radouber les vais-,
seaux ; il s’en trouvera beaucoup d’autres en le faisant ser-
vir de chantier de construdlion, puisqu’on s’épargnera
les dépenses que l’on fait, ôc les risques que l’on court
pour mettre un vaifîeau à la mer par la maniere ordinaire*
i 9. Je commence par expliquer cette maniere ordi-
naire , ôc je parlerai d’abord de l’Ocean , parce que c’est
011 l’on trouveroit plus de difficulté à me faire. On juge-
ra par là de la fîmplicité du projet, & de la nécessité
qu’il y a de l’exécuter dans certains ports, tant pour la
conservation des vaisseaux que pour le bien du service.
Planche On construit ordinairement un vaisseau tel que A, B ,
I. sur un plan inclinéC, D, que l’on appelle communé-
Fig. I. ment cale. La superficie de cette cale est couverte sui-
& II. vantsa Jargeur de plufîeurs pieces de bois , parmi lesquel-
les on plaçoit autrefois les gros vaisseaux, plufîeürs rau-,
leaux enfermés dans des chassis , ôc disposés sous la cour-
se des anguilles du ber : mais ces rouieaux sont devenus
de peu d’usage, L’on se cantente de mettre des pieces
de Bois de travers, que l’on nomme corps morts , ôc que
l’on a le soin de bien graisser. Le ber est çomposé de
deux aiguilles, qui sont deux grossses pieces de bois comme
E F liées aux extrêmités des traverses. Sur çes anguilles
?■■■.: ces précautions, ) ne laisse pas de se faire des passages
1731. asfez confîdérables , qui obligent d’empioyer les pom-
N°.347. pes jour ôc nuit; ôc cela par rapport aux marées dont
348. il faut profiter. Outre Teau qui s’introduit entre lespor-
34p. tes,il se trouve encore des sources dans le fond de ces
330. bafîins. C’est le défaut de ceux de Brest ôc de Rochefort»
—-de maniere qu*il n’est pas possible de les tarirr^®. de
procurer aux ouvriers la commodité de pouvoir travail-
ler dans Ie fond à l’abri de l’humidité ; 4 0. de donner la
liberté aux chaloupes de porter jusquau talon du vaisi
seau, tout ce qui est nécessaire pour le radoub.
Si ces avantages sont de quelque conse'quence, en se
servant de ce nouveau bassin pour y radouber les vais-,
seaux ; il s’en trouvera beaucoup d’autres en le faisant ser-
vir de chantier de construdlion, puisqu’on s’épargnera
les dépenses que l’on fait, ôc les risques que l’on court
pour mettre un vaifîeau à la mer par la maniere ordinaire*
i 9. Je commence par expliquer cette maniere ordi-
naire , ôc je parlerai d’abord de l’Ocean , parce que c’est
011 l’on trouveroit plus de difficulté à me faire. On juge-
ra par là de la fîmplicité du projet, & de la nécessité
qu’il y a de l’exécuter dans certains ports, tant pour la
conservation des vaisseaux que pour le bien du service.
Planche On construit ordinairement un vaisseau tel que A, B ,
I. sur un plan inclinéC, D, que l’on appelle communé-
Fig. I. ment cale. La superficie de cette cale est couverte sui-
& II. vantsa Jargeur de plufîeurs pieces de bois , parmi lesquel-
les on plaçoit autrefois les gros vaisseaux, plufîeürs rau-,
leaux enfermés dans des chassis , ôc disposés sous la cour-
se des anguilles du ber : mais ces rouieaux sont devenus
de peu d’usage, L’on se cantente de mettre des pieces
de Bois de travers, que l’on nomme corps morts , ôc que
l’on a le soin de bien graisser. Le ber est çomposé de
deux aiguilles, qui sont deux grossses pieces de bois comme
E F liées aux extrêmités des traverses. Sur çes anguilles