APPROUVÉES PAR L’AcADÉMIE. 147
bîen plus grands; les différens tours de reins sont iné-
vitabies. L’on a vu très-souvent qu’un bon vaisseauayant 1751.
été mis à sec par cette manœuvre , pour ensuite être re- N ü.347*
fondu; que ce vaisseau après sa refonte s’est trouvé avoir 348.
autant de mauvaises qualités qu’ii en avoit de bonnes 34P®
malgré toutes les mesures ôc toutes ies attentions que 3S 0^
les Construèteurs ont pu y apporter; ôc cela, par le dé- --
rangement des membres, qui, pour ainii dire, se desu-
nissent ôc en changent absolument les façons ; ôc comme
pour conserver le gabaris d’un vaisseau, on ess dans l’u-
sage, qu’après avoir détaché une piece du vaisseau, on
en coupe,pour ainss dire, sur le champ une semblable*
que l’on remet dans la place de ceüe que l’on a ôtée,
en observant de la mettre ôc de la iier dans la même po~
sîtion ; ii ess clair qu’elle est placée avec le même défaut
que l’ancienne, c’est-à-dire, qu’elle conservc avec ies au-
tres membres, le mauvaîs tour qu elle s’est donné par la
facigue que le vaisseau a reçue en le tirant à sec, lequel
par conséquent se trouve avoir de faux côtés.
Les mêmes choses arrivent, quand 011 est ohligè de
mettre un vaisseau sur le côté; ou d’élever l’avanr ôc
l’arriere par le moyen des pontons; car levaisseau quiess:
tout-à-fait couché sur le côté, se pourrit, le poids énor-
me de la partie supérieure joint aux différens ébranle-,
mens que lui procure le travail, charge extrêmement
la partie inférieure qui se trouve dans l’eau ; tout ce-
la tend à faire rentrer le dord en dedans , ôc tend
aussi à désunir les parties qui le composent; il en est
ainss de l’avant ôc de l’arriere, quand l’un ou l’autre est
éievé. Dans cette position , le vaisseau qui est toujours
contraint tend à s’arcquer. De plus toutes les manœu-
vres ne se font qu’avec beaucoup de dépenses , ayant
égardaux consommations Ôc au temps que i’on y em-
ploie ; il faut auffi employer beaucoup de forces, pour
virer ôc tourner des cabestans, ausquels sont appliquées
bîen plus grands; les différens tours de reins sont iné-
vitabies. L’on a vu très-souvent qu’un bon vaisseauayant 1751.
été mis à sec par cette manœuvre , pour ensuite être re- N ü.347*
fondu; que ce vaisseau après sa refonte s’est trouvé avoir 348.
autant de mauvaises qualités qu’ii en avoit de bonnes 34P®
malgré toutes les mesures ôc toutes ies attentions que 3S 0^
les Construèteurs ont pu y apporter; ôc cela, par le dé- --
rangement des membres, qui, pour ainii dire, se desu-
nissent ôc en changent absolument les façons ; ôc comme
pour conserver le gabaris d’un vaisseau, on ess dans l’u-
sage, qu’après avoir détaché une piece du vaisseau, on
en coupe,pour ainss dire, sur le champ une semblable*
que l’on remet dans la place de ceüe que l’on a ôtée,
en observant de la mettre ôc de la iier dans la même po~
sîtion ; ii ess clair qu’elle est placée avec le même défaut
que l’ancienne, c’est-à-dire, qu’elle conservc avec ies au-
tres membres, le mauvaîs tour qu elle s’est donné par la
facigue que le vaisseau a reçue en le tirant à sec, lequel
par conséquent se trouve avoir de faux côtés.
Les mêmes choses arrivent, quand 011 est ohligè de
mettre un vaisseau sur le côté; ou d’élever l’avanr ôc
l’arriere par le moyen des pontons; car levaisseau quiess:
tout-à-fait couché sur le côté, se pourrit, le poids énor-
me de la partie supérieure joint aux différens ébranle-,
mens que lui procure le travail, charge extrêmement
la partie inférieure qui se trouve dans l’eau ; tout ce-
la tend à faire rentrer le dord en dedans , ôc tend
aussi à désunir les parties qui le composent; il en est
ainss de l’avant ôc de l’arriere, quand l’un ou l’autre est
éievé. Dans cette position , le vaisseau qui est toujours
contraint tend à s’arcquer. De plus toutes les manœu-
vres ne se font qu’avec beaucoup de dépenses , ayant
égardaux consommations Ôc au temps que i’on y em-
ploie ; il faut auffi employer beaucoup de forces, pour
virer ôc tourner des cabestans, ausquels sont appliquées