DOI issue:
Recueil des Machines Année 1736
DOI article:N. 435
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0085
APPROUVÉES PAR l’A CADÉMIE,
O , par le méridien, on place Paiguille du miroir G sur m
la division du cercle qui répond au jour de l’observation, i
afïn que le centre du cercle se trouve, à i’égard de cette N
pointe, dans la même position que le pole du monde se —
trouve à l’égard de sétoile polaire ; après quoi on incline
les miroirs AF , de façon que Pimage de l’étoile O , tom-
bant en Aj ôt résséchie en F? vienne par une seconde
réssexion se peindre dans sœii piacé en K : alors on se
tourne de façon qu on apperçoive l’étoiie polaire P sur
le miroir G, vis-à-vis de l’ouverture de la platine qui
est à la pointe de saiguille I, ôc regardant en même
temps sur ie miroir F, on verra l’étoile O couper le
réticule si elie est au méridien, ôc par conséquent toutes
les étoiles qu’on verra passer par ce réticule pasTeront au
méridien ; car par la conflruètion de la machine, l’image
de l’étoile polaire P, tombant sur la platine de saiguille,
le centre T du miroir représentera le pole du monde , ôc
conséquemment l’étoile O ne sauroit être xesséchie par
le miroir A, qu’elle ne soit dans le même vertical, ôc
par conséquent qu’elle ne passe par le méridien.
L’Auteur prétend trouver par le même instrument Ia
distance des étoiles au méridien ôc leur hauteur sur l’ho-
rizon ; la théorie en est ingénieuse , mais on ne sait pas
quelie précision on peut attendre de la pratique.
A l’égard du planisphere ôc du cadran, quoiqu’ils aient
beaucoup de rapport à d’autres qui ont été imaginées just
qu’à présent, comme l’Auteur ne s’est pas tant proposé
de donner quelque chose de nouveau , que de réunir en
un seul, l’idée de plusseurs , l’Académie a jugé que l’exé-
cution de ces machines ne peut être que très - curieuse
ôc très-propre à faciliter l’intelligence du ciel, Ôc la pra-
tique des opérations astronomiques.
Rec, des Machine$t
Tome VII. H
O , par le méridien, on place Paiguille du miroir G sur m
la division du cercle qui répond au jour de l’observation, i
afïn que le centre du cercle se trouve, à i’égard de cette N
pointe, dans la même position que le pole du monde se —
trouve à l’égard de sétoile polaire ; après quoi on incline
les miroirs AF , de façon que Pimage de l’étoile O , tom-
bant en Aj ôt résséchie en F? vienne par une seconde
réssexion se peindre dans sœii piacé en K : alors on se
tourne de façon qu on apperçoive l’étoiie polaire P sur
le miroir G, vis-à-vis de l’ouverture de la platine qui
est à la pointe de saiguille I, ôc regardant en même
temps sur ie miroir F, on verra l’étoile O couper le
réticule si elie est au méridien, ôc par conséquent toutes
les étoiles qu’on verra passer par ce réticule pasTeront au
méridien ; car par la conflruètion de la machine, l’image
de l’étoile polaire P, tombant sur la platine de saiguille,
le centre T du miroir représentera le pole du monde , ôc
conséquemment l’étoile O ne sauroit être xesséchie par
le miroir A, qu’elle ne soit dans le même vertical, ôc
par conséquent qu’elle ne passe par le méridien.
L’Auteur prétend trouver par le même instrument Ia
distance des étoiles au méridien ôc leur hauteur sur l’ho-
rizon ; la théorie en est ingénieuse , mais on ne sait pas
quelie précision on peut attendre de la pratique.
A l’égard du planisphere ôc du cadran, quoiqu’ils aient
beaucoup de rapport à d’autres qui ont été imaginées just
qu’à présent, comme l’Auteur ne s’est pas tant proposé
de donner quelque chose de nouveau , que de réunir en
un seul, l’idée de plusseurs , l’Académie a jugé que l’exé-
cution de ces machines ne peut être que très - curieuse
ôc très-propre à faciliter l’intelligence du ciel, Ôc la pra-
tique des opérations astronomiques.
Rec, des Machine$t
Tome VII. H