APPRGUVÉES PAR l’AcADÉMIE, 16s
la dire£lion du mouvement que i’écrou donne à çette
jambe , lui devient de plus en pius perpendiculaire, puis- 1742.
que L ecrou étant monté au niveau de ia charniere , elle N D.455.
fait un angle droit avec la diredtion du mouvement --
que l’écrou iui donne; on ne doit donc point être surpris
si i’écrou en remontant lui fait décrire à chaquetour une
partieplus considérable du cercle dont elle est considérée
comme rayon.
La seconde raison est que la fiche en remontant ouvre
de plus en plus la jambe mobiie, parce qu’elie s’appro-
che de la charniere de la même maniere que son fait
décrire à un levier une plus grande portion de circon-
férence à proportion que la main qui lui donne le mou-
vement s’approche du point d’appui, pourvu que cette
main parcoure toujours ie même espace, comme fait la
fïche iorsque l’écrou remonte.
En éioignant la ftche de la jambe immobile, îa pro-
gression de ia jambe mobiie est plus uniforme ; car on
vient de prouver que sinégalité de cette progression vient
de deux causes : ia premiere est sobÜquité de la jambe
mobile par rapport à Ja diredlion que sécrou lui donne;
la seconde ést que la fiche s’approche de la charniere : donc
si en éloignant ia fiche ces deux causes diminuent, l’inéga-
lité de la progression qui en est seffet doit aussi diminuer.
Or premierement l’obiiquité de la jambe mobile par
rapport à ia direcHon du mouvement diminue ; car la
dirediion du mouvement est parallele à la jambe mobile :
or la fiche étant éloignée, la jambe mobile est plus ou-
verte , & dans cette position Fangle qu’elle fait avecla
jambe immobiie est plus grand, par conséquent il appro-
che davantage de sangle droit : donc sobiiqwité de la
jambe mobile par rapport à la diredtion du mouve-
ment est moindre.
Secondement en éioignant la fiche de la jambe immo-
bile, eîle s’approche moins de la charniere ; car ia ficht
la dire£lion du mouvement que i’écrou donne à çette
jambe , lui devient de plus en pius perpendiculaire, puis- 1742.
que L ecrou étant monté au niveau de ia charniere , elle N D.455.
fait un angle droit avec la diredtion du mouvement --
que l’écrou iui donne; on ne doit donc point être surpris
si i’écrou en remontant lui fait décrire à chaquetour une
partieplus considérable du cercle dont elle est considérée
comme rayon.
La seconde raison est que la fiche en remontant ouvre
de plus en plus la jambe mobiie, parce qu’elie s’appro-
che de la charniere de la même maniere que son fait
décrire à un levier une plus grande portion de circon-
férence à proportion que la main qui lui donne le mou-
vement s’approche du point d’appui, pourvu que cette
main parcoure toujours ie même espace, comme fait la
fïche iorsque l’écrou remonte.
En éioignant la ftche de la jambe immobile, îa pro-
gression de ia jambe mobiie est plus uniforme ; car on
vient de prouver que sinégalité de cette progression vient
de deux causes : ia premiere est sobÜquité de la jambe
mobile par rapport à Ja diredlion que sécrou lui donne;
la seconde ést que la fiche s’approche de la charniere : donc
si en éloignant ia fiche ces deux causes diminuent, l’inéga-
lité de la progression qui en est seffet doit aussi diminuer.
Or premierement l’obiiquité de la jambe mobile par
rapport à ia direcHon du mouvement diminue ; car la
dirediion du mouvement est parallele à la jambe mobile :
or la fiche étant éloignée, la jambe mobile est plus ou-
verte , & dans cette position Fangle qu’elle fait avecla
jambe immobiie est plus grand, par conséquent il appro-
che davantage de sangle droit : donc sobiiqwité de la
jambe mobile par rapport à la diredtion du mouve-
ment est moindre.
Secondement en éioignant la fiche de la jambe immo-
bile, eîle s’approche moins de la charniere ; car ia ficht