166 Recueil des Machines
.. ,w,- en remontant suit une iigne parailele à la jambe immo-
1742. bile, & ia charniere est sur cette jambe : ainsi en éloi-
N° 4<<. g nant f icbe * a î ambe immobiie d’un pouce ? & en
_L_ supposant qu’elie doit remonter d’un pouce pour arriver
à la hauteur ou elle fait un angle droit avec ia charniere?
avant de remonter elie sera distante de la charniere de
la diagonale du quarré d’un pouce. Supposons présente-
ment que ia siche ne soit éioignée de ia jambe immobile
que de { de pouce, avant d’être remontee , elle sera éioi-
gnée de la charniere de la longueur de la diagonale du
quarré d’un pouce de iong, sur un quart de Jarge, &
lorsqu’elie sera remontée elle en sera diilante d’un quart
de pouce: or il y a beaucoup moins de différence entre
la diagonale du quarré d’un pouce, & un pouce , qu’en-
tre ia diagonale du quarré d’un pouce de long sur l- de
pouce de iarge & \ de pouce : donc à proportion qu’on
dloigne la fiche de la jambe immobile, elie s’approche
moins de ia charniere.
On peut tracer avec ce compas des lignes spirales ,
dont tous les tours soient également difians les uns des
autres , en ajoutant à la jambe mobile une rainure circu-
laire, qui à mesure qu’elie s’approche de la charniere ,
devient de plus en pius oblique à la dirediion du mou-
vement de ia siche ; ainsi Ja fiche en glissant danscette
rainure donne un mouvement à la jambe mobiie, qui
va toujours en diminuant à mesure qu’esie remonte ,
mais comme d’un autrecôté en s’approchant de la char-
niere, elie lui communique un mouvement qui augmen-
tè toujours, esie ouvre également la jambe mobile: ain-
si deux mouvemens, dont l’un va en augmentant, &
l’autre en diminuant seion la même proportion, étant
réunis ensemble, donnent un mouvement uniforme.
C’efi donc par ie moyen d’une rainure en courbe, que
lon parviendra à tracer une spirale, dont les différens
tours renferment entr’eux des espaces égaux, ôc forme-
.. ,w,- en remontant suit une iigne parailele à la jambe immo-
1742. bile, & ia charniere est sur cette jambe : ainsi en éloi-
N° 4<<. g nant f icbe * a î ambe immobiie d’un pouce ? & en
_L_ supposant qu’elie doit remonter d’un pouce pour arriver
à la hauteur ou elle fait un angle droit avec ia charniere?
avant de remonter elie sera distante de la charniere de
la diagonale du quarré d’un pouce. Supposons présente-
ment que ia siche ne soit éioignée de ia jambe immobile
que de { de pouce, avant d’être remontee , elle sera éioi-
gnée de la charniere de la longueur de la diagonale du
quarré d’un pouce de iong, sur un quart de Jarge, &
lorsqu’elie sera remontée elle en sera diilante d’un quart
de pouce: or il y a beaucoup moins de différence entre
la diagonale du quarré d’un pouce, & un pouce , qu’en-
tre ia diagonale du quarré d’un pouce de long sur l- de
pouce de iarge & \ de pouce : donc à proportion qu’on
dloigne la fiche de la jambe immobile, elie s’approche
moins de ia charniere.
On peut tracer avec ce compas des lignes spirales ,
dont tous les tours soient également difians les uns des
autres , en ajoutant à la jambe mobile une rainure circu-
laire, qui à mesure qu’elie s’approche de la charniere ,
devient de plus en pius oblique à la dirediion du mou-
vement de ia siche ; ainsi Ja fiche en glissant danscette
rainure donne un mouvement à la jambe mobiie, qui
va toujours en diminuant à mesure qu’esie remonte ,
mais comme d’un autrecôté en s’approchant de la char-
niere, elie lui communique un mouvement qui augmen-
tè toujours, esie ouvre également la jambe mobile: ain-
si deux mouvemens, dont l’un va en augmentant, &
l’autre en diminuant seion la même proportion, étant
réunis ensemble, donnent un mouvement uniforme.
C’efi donc par ie moyen d’une rainure en courbe, que
lon parviendra à tracer une spirale, dont les différens
tours renferment entr’eux des espaces égaux, ôc forme-