APPROUVÊES PAR l’ÀCADÉMIE, 327
ïante fois par heure, & ne branle qu un pouce ; ôc celui
de trois pieds huit lignesi, bat trois miiie lix cens par 1746".
heure, & branle trois pouces au moins, sans quoi il cour- N°. 47 £0
roit risque de s’arrêter : trois mille six cens multipliés --
par trois pouces, font dix mille huit cens pouces de
chemin par heure , tandis que le pendule de dix-neuf
pieds ne fait que mille quatre cens quarante pouces dans
le même espace de temps, c’est-à-dire, sept fois moins;
ensorte que le même air, qui dérangera d’une seconde
le pendule à rochet, ne dérangera celui-ci que de 7 de
seconde.
4°. Cet échappement exige peu de poids, ôc par
conséquent le rouage s’usera moins vîte : tout le monde
sait que les derniers mobiles d’un mouvement sont les
premiers à s’user, sur-tout quand le pendule est court,
ce qui commence par les trous du coq qui s’agrandissent,
ceux de la roue de rencontre, ou rochet, dont les dents
s’émousfent ausfi insensiblement, ôc font en même temps
une empreinte sur les palettes du balancier ; si on se sert
du grand pendule, tous ces défauts sont bien diminués:
premiérement l’agrandisTement des trous du coq ne peut
avoir lieu; la lentille ne décrivant qu’un arc d’un pouce*
le couteau en forme deT, qui est au centre, peut être
aregardé moralement comme immobile : les trous, ii efl:
,vrai, dans lesquels roule la manivelle, sont bien dans le
cas de s'user; on pourroit même croire que cette mani-
velle faisant plus de tours que la roue à rochet, les trous
s’agrandiront plutôt ; mais d’un autre côté, cette mani-
velle agistsant avec beaucoup moins de force, (parce
qu’elle prend le pendule à cent cinquante-six pouces du
centre ) ôc d’ailleurslelevier de cette manivelle étant beau-
coup plus court que celui de la roue à rochet ; les trous
en souffriront moins, ou ne soufïriront pas davantage,
ce qui rend le défaut égal dans les deux échappemens:
î’alt&atdon des dents du xochet ; contre ies palettes.
ïante fois par heure, & ne branle qu un pouce ; ôc celui
de trois pieds huit lignesi, bat trois miiie lix cens par 1746".
heure, & branle trois pouces au moins, sans quoi il cour- N°. 47 £0
roit risque de s’arrêter : trois mille six cens multipliés --
par trois pouces, font dix mille huit cens pouces de
chemin par heure , tandis que le pendule de dix-neuf
pieds ne fait que mille quatre cens quarante pouces dans
le même espace de temps, c’est-à-dire, sept fois moins;
ensorte que le même air, qui dérangera d’une seconde
le pendule à rochet, ne dérangera celui-ci que de 7 de
seconde.
4°. Cet échappement exige peu de poids, ôc par
conséquent le rouage s’usera moins vîte : tout le monde
sait que les derniers mobiles d’un mouvement sont les
premiers à s’user, sur-tout quand le pendule est court,
ce qui commence par les trous du coq qui s’agrandissent,
ceux de la roue de rencontre, ou rochet, dont les dents
s’émousfent ausfi insensiblement, ôc font en même temps
une empreinte sur les palettes du balancier ; si on se sert
du grand pendule, tous ces défauts sont bien diminués:
premiérement l’agrandisTement des trous du coq ne peut
avoir lieu; la lentille ne décrivant qu’un arc d’un pouce*
le couteau en forme deT, qui est au centre, peut être
aregardé moralement comme immobile : les trous, ii efl:
,vrai, dans lesquels roule la manivelle, sont bien dans le
cas de s'user; on pourroit même croire que cette mani-
velle faisant plus de tours que la roue à rochet, les trous
s’agrandiront plutôt ; mais d’un autre côté, cette mani-
velle agistsant avec beaucoup moins de force, (parce
qu’elle prend le pendule à cent cinquante-six pouces du
centre ) ôc d’ailleurslelevier de cette manivelle étant beau-
coup plus court que celui de la roue à rochet ; les trous
en souffriront moins, ou ne soufïriront pas davantage,
ce qui rend le défaut égal dans les deux échappemens:
î’alt&atdon des dents du xochet ; contre ies palettes.