$26 Recueil des Machines
__ grosseur est de six lignes en quarré ; commeune branche
174^. de cette longueur ne peut être d’une seule piece, elle
N°. 475. est formée de plusieurs morceaux que l’artiste assemblera
—- de la maniere qu’ii jugera la meilleure. L’échappement
n’est éloigné de la lentiile, (comme on l’a déja dit), que
de trois pieds huit pouces. L’auteur l’a appliqué à diffé-
rentes élévations, & quoique les vibrations fussent plus
iarges, elles lui ont toujours paru fort isocrones : l’é-
chappement à trois pieds huit pouces, la lentille ne branle
qu’un pouce.
LamanivelleF, en tournant, décritun cercle d’environ
dix lignes, & l’espace intérieur entre les deux colonnes
L, I, est de cinq lignes Dans sessai que M. TAbbé
Soumille a fait de cet échappement, il n’a fait les co-
lonnes L M, IK que de quatorze lignes de hauteur ;
mais il recommande dans son Mémoire de les élever da-
vantage; afin de les élever ou de les abaisser à mesure
qu’elles s’usent : leur épaisseur est de trois lignes en
quarré ; elles sont de fer, mais le laiton bien écroui est
préférable.
L’échappement proposd qu’on peut appeller parallele ,
est 1 °. de tous ceux de ce genre qu’on a pratiqué jus-
qu’ici, le plus facile à faire & le rnoins sujet à s’arrêter/
toutes choses étant égales d’ailleurs. 2 0. On peut, au
moyen de çet échappement, faire agir des pendules de
toute longueur avec la même faciiité. 3 0. La ientille
ne branle qu’un pouce sans que ces courtes vibrations
oocasionnent aucun arrêt ; on sait d’ailleurs que plus un
pendule prend d’étendue dans ses vibrations, ôt plus il
est sujet à varier par rapport au changement d’air; car
l’air dtant plus pesant en certain temps que dans d’autre^
une lentille qui décrit de grands arcs, doit trouver plus
ou moins de résistance dans sa marche, ce qui ne peut
manquer de déranger son mouvement. En voici la diffé-i
3cençe:lependuiededix-neus pieds bat quatorze cens qua-;
__ grosseur est de six lignes en quarré ; commeune branche
174^. de cette longueur ne peut être d’une seule piece, elle
N°. 475. est formée de plusieurs morceaux que l’artiste assemblera
—- de la maniere qu’ii jugera la meilleure. L’échappement
n’est éloigné de la lentiile, (comme on l’a déja dit), que
de trois pieds huit pouces. L’auteur l’a appliqué à diffé-
rentes élévations, & quoique les vibrations fussent plus
iarges, elles lui ont toujours paru fort isocrones : l’é-
chappement à trois pieds huit pouces, la lentille ne branle
qu’un pouce.
LamanivelleF, en tournant, décritun cercle d’environ
dix lignes, & l’espace intérieur entre les deux colonnes
L, I, est de cinq lignes Dans sessai que M. TAbbé
Soumille a fait de cet échappement, il n’a fait les co-
lonnes L M, IK que de quatorze lignes de hauteur ;
mais il recommande dans son Mémoire de les élever da-
vantage; afin de les élever ou de les abaisser à mesure
qu’elles s’usent : leur épaisseur est de trois lignes en
quarré ; elles sont de fer, mais le laiton bien écroui est
préférable.
L’échappement proposd qu’on peut appeller parallele ,
est 1 °. de tous ceux de ce genre qu’on a pratiqué jus-
qu’ici, le plus facile à faire & le rnoins sujet à s’arrêter/
toutes choses étant égales d’ailleurs. 2 0. On peut, au
moyen de çet échappement, faire agir des pendules de
toute longueur avec la même faciiité. 3 0. La ientille
ne branle qu’un pouce sans que ces courtes vibrations
oocasionnent aucun arrêt ; on sait d’ailleurs que plus un
pendule prend d’étendue dans ses vibrations, ôt plus il
est sujet à varier par rapport au changement d’air; car
l’air dtant plus pesant en certain temps que dans d’autre^
une lentille qui décrit de grands arcs, doit trouver plus
ou moins de résistance dans sa marche, ce qui ne peut
manquer de déranger son mouvement. En voici la diffé-i
3cençe:lependuiededix-neus pieds bat quatorze cens qua-;