43 6 Recueil des Machines
» bien liées les unes avec les autres , pat des moises ÔC
17^3, décharges, ainsi qu’il sevoit par les coupes qui suffissent
N°.48p. pour donner une ample inteliigence de toutes ies parties
--- que i’on néglige de décrire ; par ce moyen le bateau në
sera point obiigé de pencher tantôt à droite ôc tantôt à
gauche, pour se prêter au niveau de pente que ie pont
prendra aux différentes hauteurs d’eau , étant toujours
chargée perpendiculairement.
En suivant tout ce qui vient d’être prescrit, on peut
allonger la pente d’un pont de bateau autant qu’on ie
jugera à propos, fans employer de bois pius long qué
ceux dont 011 a coutume de se servir; il est même très-
facile de iui donner telle forme qu’on voudra sur ia iar-
geur, pouvant élever les travées du milieu oix se fait la
navigation, afin de livrer un passage aux bateaux qui
n’ont point d’agrès, comme ii s’en trouve en plusieurs
rivieres telle que la Seine.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
NOus avons examiné, par ordre de TAcadémie, le
moyen proposé par M. Pommier, Ingénieur des
ponts & chaussées, pour pratiquer des abords faciles aux
ponts de bateaux, construits sur des bras de mer, ou sur
des rivieres, dans lesquelles le flux Ôc le ressux se font
sentir.
Ces especes de ponts, tels que celui de Rouen, ont
cela d’incommode, que leurs travées extrêmes, dont un
bout porte sur ies culées, ontdes pentes trop roides dans
les hautes & basses marées. Le moyen que M. Pommier
propose pour remédier à ce défaut, se réduit à donner
pius de iongueur aux travées des extrêmités , afin que
leur pente, distribuée sur une pius grande étendue, de-
vienne plus douce : ôt afin de ne pas tomber dans Tiii-
convénient de rendre ces travées d’autant pius foibies
» bien liées les unes avec les autres , pat des moises ÔC
17^3, décharges, ainsi qu’il sevoit par les coupes qui suffissent
N°.48p. pour donner une ample inteliigence de toutes ies parties
--- que i’on néglige de décrire ; par ce moyen le bateau në
sera point obiigé de pencher tantôt à droite ôc tantôt à
gauche, pour se prêter au niveau de pente que ie pont
prendra aux différentes hauteurs d’eau , étant toujours
chargée perpendiculairement.
En suivant tout ce qui vient d’être prescrit, on peut
allonger la pente d’un pont de bateau autant qu’on ie
jugera à propos, fans employer de bois pius long qué
ceux dont 011 a coutume de se servir; il est même très-
facile de iui donner telle forme qu’on voudra sur ia iar-
geur, pouvant élever les travées du milieu oix se fait la
navigation, afin de livrer un passage aux bateaux qui
n’ont point d’agrès, comme ii s’en trouve en plusieurs
rivieres telle que la Seine.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
NOus avons examiné, par ordre de TAcadémie, le
moyen proposé par M. Pommier, Ingénieur des
ponts & chaussées, pour pratiquer des abords faciles aux
ponts de bateaux, construits sur des bras de mer, ou sur
des rivieres, dans lesquelles le flux Ôc le ressux se font
sentir.
Ces especes de ponts, tels que celui de Rouen, ont
cela d’incommode, que leurs travées extrêmes, dont un
bout porte sur ies culées, ontdes pentes trop roides dans
les hautes & basses marées. Le moyen que M. Pommier
propose pour remédier à ce défaut, se réduit à donner
pius de iongueur aux travées des extrêmités , afin que
leur pente, distribuée sur une pius grande étendue, de-
vienne plus douce : ôt afin de ne pas tomber dans Tiii-
convénient de rendre ces travées d’autant pius foibies