440 Recueil des Machines
de ses rayons : mais dans les terres molies, les petites
175-3. roues onc un désavantage plus grand; d’abord sessiëu Ôc
N°.4po. les moyeux portent contre terre; en second lieu, la di-
-—• reélion des traits, qui est beaucoup trop basfe , même
sur le pavé , se trouve, par Fenfoncement des roues,
presque comrae celle des chevaux attelés à un traineau.
5°. Lorsque les traits ne sont pas dans la diredtion
horisontale du poitraii des chevaux, ils ont à porter la
perpendiculaire, qui part depuis le point oii le trait esfc
attaché , jusqu’à celui de la parallele de leur poitrail. Si
son veut aller à quatre chevaux, & qu’on attele ceux de
devant avec de faux traits, placés à la hauteur du poitrail
des chevaux de timon, comme c’est l’usage, parce que
l’on ne se sert ordinairement de la volée que pour aller
à six chevaux, ceux du timon se trouvent appesantis du
jarret, par la direslion basfe des traits qui leur fait porter
une partie de la voiture, même sur un terrein uni.
De plus, les chevaux de devant étant attelés à la hau-
teur de leur poitrail, appuient en tirant sur ies jambes de
devant des chevaux de timon, qui sont chargés en raison
de la direddion des traits, eu égard à la hauteur des che-«
vaux de devant, & à la force dont ils tirent; de sorte
que pius iis sont bas ôt ceux de derriere hauts, plus ces.
derniers sont fatigués.
C’est d'après toutes ces réfiexions que M. de Chenon-
ceaux a imaginé de mettre les roues de devant, telle
que A, à quatre pieds de hauteur, ôt il a réussi à les faire
passer sous Ls brancards avec des changemens qui pa-
roissent peu. II a fait relever l’encasirure de l’esîieu, ôc
ceintrer le brancard un peu plus qu’aux berlines alle-
mandes. Quant aux soupentes sous lesqueîles les roues
doivent pasfer, qui est le point de difficulté, ii ne veut
point y mettre d’arc de fer, comme en Àngleterre ôt en
Allemagne, ce qui ôte toute la douceur de la voiture,
par l’interruption du jeu des soupentes, Ôc les coupe
même dans peu de temps» M. de
de ses rayons : mais dans les terres molies, les petites
175-3. roues onc un désavantage plus grand; d’abord sessiëu Ôc
N°.4po. les moyeux portent contre terre; en second lieu, la di-
-—• reélion des traits, qui est beaucoup trop basfe , même
sur le pavé , se trouve, par Fenfoncement des roues,
presque comrae celle des chevaux attelés à un traineau.
5°. Lorsque les traits ne sont pas dans la diredtion
horisontale du poitraii des chevaux, ils ont à porter la
perpendiculaire, qui part depuis le point oii le trait esfc
attaché , jusqu’à celui de la parallele de leur poitrail. Si
son veut aller à quatre chevaux, & qu’on attele ceux de
devant avec de faux traits, placés à la hauteur du poitrail
des chevaux de timon, comme c’est l’usage, parce que
l’on ne se sert ordinairement de la volée que pour aller
à six chevaux, ceux du timon se trouvent appesantis du
jarret, par la direslion basfe des traits qui leur fait porter
une partie de la voiture, même sur un terrein uni.
De plus, les chevaux de devant étant attelés à la hau-
teur de leur poitrail, appuient en tirant sur ies jambes de
devant des chevaux de timon, qui sont chargés en raison
de la direddion des traits, eu égard à la hauteur des che-«
vaux de devant, & à la force dont ils tirent; de sorte
que pius iis sont bas ôt ceux de derriere hauts, plus ces.
derniers sont fatigués.
C’est d'après toutes ces réfiexions que M. de Chenon-
ceaux a imaginé de mettre les roues de devant, telle
que A, à quatre pieds de hauteur, ôt il a réussi à les faire
passer sous Ls brancards avec des changemens qui pa-
roissent peu. II a fait relever l’encasirure de l’esîieu, ôc
ceintrer le brancard un peu plus qu’aux berlines alle-
mandes. Quant aux soupentes sous lesqueîles les roues
doivent pasfer, qui est le point de difficulté, ii ne veut
point y mettre d’arc de fer, comme en Àngleterre ôt en
Allemagne, ce qui ôte toute la douceur de la voiture,
par l’interruption du jeu des soupentes, Ôc les coupe
même dans peu de temps» M. de