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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1753
DOI article:
N. 490
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0583
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approuvëes par l’àcadïmie; 4^f

M. de Cüenonceaux a fait prendre ia suspension de ia «*~****=~
Caiise , de deisous le siége du cocher, ce qui dégage le 17^3.
passage de ia roue, Ôc reisembie aux reisortsà laDalesme, N°.4po.

au moyen de ce que les pieds cormiers du devant de la ..

caiiTe sont un peu moins longs que ceux du derriere. La
voiture se trouve droite , quoiquTl semble qu’elle dût
être jettée en arriere par la hauteur de la suspension du
aevant. Les crics sont à peu près comme ceux des voitures
ordinaires; & malgré la hauteur des roues, la caiise, le
siege du cocher, les brancards, ôc généralement toutes
îes parties de la voiture, sont dans les hauteurs ordi-
naires ; l’avant-train est auiîi fait de même.

Les Charrons doivent particuliérement observer de per-
cer le lisoir,pour la cheville-ouvriere, bien exaèlement au
milieu. Le lisoir est au carrosse, comme les deux bras
dune balance, dont le milieu auroit pour point d’appui
la cheville-ouvriere. Si le point d’appui n’est pas au
milieu, les bras du levier îont inégaux, & l’équilibre
n’est plus juste. M. le Camus a remarqué que ce trou
n’étant pas juste dans le milieu, les cochers souvent ne
pouvoient deviner ce qui fatiguoit un cheval plus d’un
côté du timon que de l’autre. C’est pour éviter cet in-
convénient que M. de Chenonceaux fait donner au lisoir
nne plus grande épaisfeur dans l’endroit destiné à forcer
le trou de la cheville-ouvriere, afin que le bois ne s’y
trouve point affamé, & que lorsqu’il a sséchi par le travail,
on puisse y encastrer dans l’épaisseur un morceau de bois
& y reforer le trou à neuf.

II recourbe son timon en B, comme ceux des voitures
publiques, ce qui empêche les chevaux de s’y blesser,
parce qu’ils ne peuvent, comme avec les timons droits,
s’y attrapper les jambes à cause de la hauteur du coude.

Quant à la caisse, comme les roues de devant sont plus
grandes qu’à l’ordinaire, & qu’on est obligé d’attacher
les soupentes au haut du mouton du siége du cocher, on
sieC' dcs Maçhines, TomeVII, Kkk
 
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