470 Recueil des Machines
■.. Auteurs qui ont travaillé sur différens instrumens de
175-4. g enre«
N°.4p3.
—..RA P P O RT sur deux Inflrumms fervant à vaporiset
la poitrine,
L’Académie nous a chargé d’examiner un Mémoire
présenté par M. Guignon, Chirurgien, sur deux
instrumens servant à introduire des vapeurs dans la
poitrine.
II y a des cas 011 il est fort utile de faire passer dans le
poumon, par le moyen de l’inspiration, l’air chargé de
certaines vapeurs : i’on peut ainsi distribuer dans i’inté-
rieur de cet organe affeété, plusieurs remedes que l’on
juge utiles, ôc qui y font l’ofhce de topiques : cette pra-
tique, connue des anciens , indiquée dans les Ecrits
d’Hippocrate, a été sur-tout recommandée par Christophç
Benoît, Médecin Anglois, dans son excellent Ouvrage
sur la Phthysie (Theatrum Rabidorum). II l’autorise par
plusieurs observations intéressantes. Boerhaave Ôc d’autres
Auteurs modernes en font également l’éloge. L’instru-
ment de Christophe Benoît n’est qu’un cône creux, qui
sert à rassembler ôc à diriger les vapeurs que ie malade
inspire, en embouchant le sommet ouvert du cône.
M. Guignon fait voir quelques inconvéniens de ces ins*
trumens dans plusieurs cas, oà les malades ne sauroient
se placer dans une situation convenable, pour inspirer
les vapeurspar cette espece d’entonnoir: iipropose deux
autres instrumens ; l’un a la forme d’une retorte, il est
fait de deux pieces; la premiere est le corps ou le fonds
de la retorte; la seconde en est le col ; elies se joignent
ou s’emboîtent comme les deux pieces d’une tabatiere ;
à ces endroits de leur union, elles ont l’une ôc i’autre
une petite échancrure, qui forme une fente ouverte pour
^tablir une communication de l’air exterieur avec l’intd'?
■.. Auteurs qui ont travaillé sur différens instrumens de
175-4. g enre«
N°.4p3.
—..RA P P O RT sur deux Inflrumms fervant à vaporiset
la poitrine,
L’Académie nous a chargé d’examiner un Mémoire
présenté par M. Guignon, Chirurgien, sur deux
instrumens servant à introduire des vapeurs dans la
poitrine.
II y a des cas 011 il est fort utile de faire passer dans le
poumon, par le moyen de l’inspiration, l’air chargé de
certaines vapeurs : i’on peut ainsi distribuer dans i’inté-
rieur de cet organe affeété, plusieurs remedes que l’on
juge utiles, ôc qui y font l’ofhce de topiques : cette pra-
tique, connue des anciens , indiquée dans les Ecrits
d’Hippocrate, a été sur-tout recommandée par Christophç
Benoît, Médecin Anglois, dans son excellent Ouvrage
sur la Phthysie (Theatrum Rabidorum). II l’autorise par
plusieurs observations intéressantes. Boerhaave Ôc d’autres
Auteurs modernes en font également l’éloge. L’instru-
ment de Christophe Benoît n’est qu’un cône creux, qui
sert à rassembler ôc à diriger les vapeurs que ie malade
inspire, en embouchant le sommet ouvert du cône.
M. Guignon fait voir quelques inconvéniens de ces ins*
trumens dans plusieurs cas, oà les malades ne sauroient
se placer dans une situation convenable, pour inspirer
les vapeurspar cette espece d’entonnoir: iipropose deux
autres instrumens ; l’un a la forme d’une retorte, il est
fait de deux pieces; la premiere est le corps ou le fonds
de la retorte; la seconde en est le col ; elies se joignent
ou s’emboîtent comme les deux pieces d’une tabatiere ;
à ces endroits de leur union, elles ont l’une ôc i’autre
une petite échancrure, qui forme une fente ouverte pour
^tablir une communication de l’air exterieur avec l’intd'?